Le
gramophone
(l'origine
de
l'industrie
musicale)
est
un
objet
mythique
de
par son histoire.
En
1796
Antoine
Favre,
horloger
Génois,
invente
la
boite
à
musique
avec
des
lames accordées.
En
1807,
le
physicien
anglais
Thomas
Young
met
au
point
un
dispositif
permettant d'enregistrer les vibrations d'un corps sonore sur un cylindre.
En
1857,
Léon
Scott
de
Martinville
perfectionne
ce
procédé
d'enregistrement
sonore et invente le phonautographe.
Appareil
constitué
d'une
membrane
vibrante,
placée
au
bout
d'un
tube
acoustique qui transmet les vibrations sonores à un t.
En
1857,
Thomas
Edison
perfectionnera
ce
dispositif
pour
inventer
le
phonographe.
Cet appareil est à l'origine de l'industrie de la musique enregistrée.
En
1877,
l'histoire
du
phonographe
commence
en
France
par
une
idée
non
expérimentée de Charles Cros.
C'est
en
1887
que
le
gramophone
et
un
système
d'enregistrement
sur
disque
plat sont brevetés et développés par l'Allemand Émile Berliner.
Grâce
à
ce
système,
les
enregistrements
de
l'époque
sont
produits
en
masse
grâce à la fabrication de moules.
A partir de 1900, le phonographe devient vraiment populaire.
En
France,
la
maison
Pathé
et
la
Cie
française
du
Gramophone
sortent
de
leurs
usines des phonographes et des disques.
En
1952,
les
phonographes
et
les
78
tours
sont
remplacés
par
la
lecture
électrique et l'avènement du microsillon (45 et 33 tours).
Un gramophone est constitué principalement de trois éléments :
1.
Un
plateau
tournant,
(dépôt
du
disque)
mis
en
rotation
au
moyen
d'une
manivelle ou plus tard d'un moteur à ressort.
2.
Un
bras
comportant
une
tête
de
lecture
composée
d'une
aiguille
et
d'un
diaphragme,
pouvant
pivoter
et
suivre
le
déplacement
de
la
tête
sur
le
disque.
3.Un
dispositif
d'amplification,
généralement
de
forme
conique
(pavillon
en
tôle décorée).
La
plupart
des
gramophones
ont
leur
mécanisme
d'entraînement
dissimulé
dans
une
boite
en
bois,
souvent
ouvragée
qui
en
font
de
très
beaux
objets
de
décoration.