Céleste Julie Michèle "Bulkeley", née "Talour de La Cartrie".
Elle est la fille de Guy Barthélemy Talour de la Cartrie et de Jeanne Ollivier (1712-xxxx).
Ses parents habitaient le château de la Villenière à la Pouëze en Anjou.
Née à Angers en 14 mai 1753, décédée le 13 mars 1832 à l'âge de 79 ans.
Elle fut une femme très courageuse, méprisant le danger et têtue dans ses convictions.
Elle se mariera 4 fois.
Son
premier
mariage
fut
célébré
le
31
mai
1779
avec
Louis
Henri
Marie
Chappot
de
la
Brossardière (1753-1785).
Il
décéda
la
sixième
année
de
leur
mariage
en
1779,
laissant
une
fille
Marguerite
Ambroise
Céleste Aminthe CHAPPOT (31 mars 1781- 10 février 1794).
Le
20
novembre
1786,
elle
épousa
en
deuxième
noce
le
lieutenant
William
de
Bulkeley
(1766-1794)
de
nationalité
irlandaise,
appartenant
au
régiment
Walsh-Serrant
(régiment
d'infanterie irlandais du Royaume de France créé en 1697) en garnison à l'Ile d'Oléron.
Le
couple
Bulkeley
combattit
les
armées
de
la
République
pendant
l'insurrection
vendéenne.
En
1793,
ils
furent
arrêtés
par
les
soldats
républicains
à
la
fin
de
la
Virée
de
Galerne
(18
octobre
au
23
décembre
1793)
à
"Le
Loroux
Bottereau"
ainsi
que
leur
fille
de
12
ans
et
leur
femme de chambre et furent amenés et incarcérés à Angers.
Ils furent condamnés à mort tous les quatre.
Son époux et leur femme de chambre furent guillotinés en janvier 1794.
Leur fille
mourut du
typhus.Céleste
Bulkeley
échappa
de
justesse
à
la
guillotine
et
obtient
un sursis grâce à une fausse déclaration de grossesse de son mari.
Le sursis accordé lui fait traverser la "Terreur", mais la laisse absolument seule.
C'est auprès de Charette que la comtesse trouve refuge.
Elle était l'une des fougueuses amazones de François-Athanase Charette de La Contrie.
Suivant
les
expéditions,
elle
prit
part
aux
terribles
luttes
et
reçut
deux
coups
de
sabre
à
Torfou, se battit à Mortagne et à Saint Fulgent.
L'image
de
cette
femme
couvrant
la
retraite
des
royalistes,
armée
d'une
épée
et
d'un
pistolet, est restée légendaire dans les manuels scolaires.
En
rejoignant
Charette,
elle
a
retrouvé
auprès
de
lui
des
dames
et
des
demoiselles,
nobles
ou
roturières,
restées
dans
la
légende
sous
l'appellation
générique
d'
"amazones
de
Charrette" et dont certaines méritaient ce titre grâce à leurs incontestables faits d'armes.
Elle ne rendra définitivement les armes qu'après la mort du général, le 29 mars 1796.
Le
19
septembre
1797,
elle
épousa
le
19
septembre
1797,
Jacques
Thoreau
de
Touchardière
(1766-1798)
et
finalement
le
9
janvier
1803
le
Capitaine
François
Pissière
(1769-xxxx).