Quand
on
rentre
dans
le
Grand
Parc
du
Puy
du
Fou,
on
est
frappé
par
l'aspect
authentique
des
villages et bâtiments servant aux spectacles.
Bon nombre de visiteurs pensent que tout est fidèlement reconstitué.
Mais
au
Puy
du
Fou,
le
château
Renaissance
ainsi
que
le
Vieux
château
(Bal
des
Oiseaux
Fantômes) sont des témoins venant tout droit d'un autre temps.
Ces
deux
témoins
de
l'histoire
ont
retrouvés
leurs
places
dans
l'histoire,
et
dans
le
spectacle
grâce au travail du Club Archéologique du Puy du Fou.
Pendant
plus
de
10
ans,
cette
petite
équipe
va
sonder,
creuser,
déblayer,
analyser
et
enfin
sauver ces vestiges du passé.
Un
vieux
château
médiéval,
porté
disparu
depuis
plus
de
500
ans,
inscrit
sur
aucune
carte,
était
enfoui
sous
des
tonnes
d'éboulis,
envahi
par
les
ronces
et
la
vermine
et
recouvert
par
un
bois
de
châtaignier prolifique.
La
forêt
envahissante
dissimulait,
en
effet,
presque
tout,
laissant
cependant
deviner,
çà
et
là,
des
élévations
importantes,
des
dépressions
très
marquées,
qui
donnaient
à
penser
à
des
murailles
écroulées, à des fossés à demi comblés.
En
contrebas,
un
maigre
ruisseau
s'étire
dans
un
vaste
lit
de
rivière,
barré
par
une
légère
surélévation
sans
doute
une
chaussée
moyenâgeuse
retenant
les
eaux
d'un
petit
étang,
élément
dissuasif complétant la défense d'une enceinte primitive ?...
Ici le temps n'a plus d'âge...
Pour
le
Club
Archéologique
du
Puy
du
Fou,
le
plus
beau
résultat
est,
sans
conteste,
d'avoir
découvert,
mis
au
jour,
consolidé
et
mis
en
valeur
des
ruines
médiévales
qui
témoignent
d'un
habitat
seigneurial,
de
faible
envergure
certes,
mais
utilisant
toutes
les
ressources
de
la
défense
militaire de l'époque, dans un coin reculé de campagne, à l'abri d'un repli de terrain surélevé.
Le
résultat
de
ce
travail
a
été
récompensé
en
1984
par
l'obtention
du
Premier
Prix
au
Concours
Régional
des
Chantiers
de
Bénévoles,
organisé
par
la
Caisse
Nationale
des
Monuments
Historiques et des Sites.
Un
autre
résultat,
et
non
des
moindres,
a
été
la
contribution
au
ement
de
cette
enceinte
fortifiée
comme Monument Historique, par arrêté en date du 31 août 1986.
Cette découverte est ainsi inscrite définitivement au patrimoine culturel de la France.