15 minutes de légende et de magie en extèrieur.
Au
pied
des
remparts
de
la
Cité
Médiévale,
Merlin
l'Enchanteur,
met
à
rude
épreuve le courage d'Arthur.
Arthur doit affronter le sortilège d'Excalibur... et la recherche du Saint Graal !!!
La
légende
du
roi
Arthur
et
de
ses
chevaliers
s'est
constituée
et
développée
durant des siècles et a débuter au Ve siècle.
A
cette
époque,
l'Empire
romain,
chaque
jour
plus
affaibli,
abandonne
la
Grande-Bretagne pourtant menacée par les invasions sanguinaires des Saxons.
D'après
les
romances
médiévales,
le
roi
Arthur
ou
Arthur
Pendragon
est
un
seigneur breton qui aurait organisé la défense de l'île face aux envahisseurs.
Cette
légende
est
principalement
inspirée
par
le
folklore
et
l'invention
littéraire, et son existence historique d'Arthur n'est pas attestée.
Cette
légende
sera
reprise
par
le
roi
d'Angleterre
Henri
I
(1100
-
1135)
désirant
rallier
les
Celtes
de
son
royaume
et
pacifier
ses
nouvelles
conquêtes
en
Pays
de
Galle.
L'épopée arthurienne circule alors dans tout le pays, puis en Europe.
Chrétien de Troyes y fait allusion en France en 1120 dans " Conte du Graal ".
Le
roi
d'Angleterre
exploite
donc
la
légende
du
roi
Arthur
pour
se
constituer
une ascendance glorieuse.
C'est
vers
1150
que
la
Table
ronde
est
mentionnée
pour
la
première
fois
dans
Le Roman
de Brut, œuvre d'un moine anglo-normand, Robert Wace (v. 1110-v.1170).
A
l'époque,
la
chevalerie
constitue
un
compagnonnage
guerrier,
marqué
par
certains
rites
d'initiation
comme
l'adoubement,
et
l'esprit
de
caste
rejoint
alors
l'exaltation du mérite personnel.
Cet
ordre
avait
pour
but
de
mener
la
quête
du
Graal
(la
coupe
qui
a
recueilli
le
sang du Christ après la crucifixion) et d'assurer la paix du royaume.
C'est grâce à Merlin que le roi Arthur est au cœur de la plus brillante chevalerie.
Utilisant
ses
dons
d'enchanteur
et
de
magicien,
il
eut
révélé
à
Arthur
la
nécessité
de
créer
une
assemblée
faite
des
chevaliers
les
plus
preux
afin
de
retrouver
le
Graal
La
légende
du
Saint
Graal
apparaît
pour
la
première
fois
à
la
fin
du
XIIe
siècle dans le roman de Chrétien de Troyes :Perceval ou le Conte du Graal.
Le
mot
graal
est
un
nom
commun,
employé,
semble-t-il,
dans
l'Est
de
la
France
pour désigner des ustensiles domestiques : vase, mortier ou écuelle.
Au
XIIIe
siècle,
le
Graal
devient
la
coupe
qui
a
servi
à
l'Eucharistie,
et
qui
a
recueilli le sang du Christ sur la Croix.
Ce
sera
la
version
la
plus
largement
diffusée
en
France
et
en
Angleterre,
notamment à travers les grandes compilations du cycle du Graal.
Mais d'où vient la table ?
Selon
le
témoignage
d'un
autre
moine
anglo-saxon,
Layamon,
auteur
lui
aussi
d'un
Roman
de
Brut
à
la
fin
du
XIIe
siècle,
raconte
que
le
roi
Arthur,
effrayé
par
une
querelle
sanglante
de
préséance
entre
plusieurs
chevaliers,
se
rendit
en
Cornouailles
pour
commander
une
"table
ronde"
de
mille
six
cents
places ainsi, plus personne ne pourra se sentir relégué au second plan.
A la table ronde, un siège était toujours laissé inoccupé, car il était réservé au chevalier qui trouverait le Graal.