Conçu sur une période allant du VIIIe au XIe s. (juste avant la Cité Médiévale), le Fort de l'An Mil est composé d'un donjon et d'un village fortifié. À cette époque la peste, la famine et la guerre sont les trois dangers qui guettent les populations. Les chaumières groupées autour d'un point d'eau, entourées de palissades et d'un fossé rempli d'eau sont sous la protection du donjon et des tours de guet qui permettent de signaler une troupe au galop ou des pillards qui voudraient attaquer le village et s'emparer des récoltes. Suite à la décadence de la société gallo-romaine et au pillage des barbares, il a fallu inventer un nouveau système de défense. Rassemblement autour d'un point d'eau, avec animaux, sous la protection d'une fortification. C'est la mise en place de la féodalité avec un seigneur qui dépend lui- même d'un suzerain et la codification des droits et devoirs. Le donjon de la motte féodale est le symbole de la puissance du seigneur et sert de refuge pour les gardes. Construit en bois d'une hauteur de 17 mètres, on peut observer des troncs de chêne de 9 mètres provenant de la forêt de Mervent. Il représente l'ancêtre des donjons de pierre.
Le village du fort de l'an Mil est organisé de telle manière qu'il est, à la fois, objet de visite et site de spectacle. Scindé en deux par une palissade de bois, ce village tente de recréer une atmosphère médiévale remontant à l'époque des châteaux à motte. On assiste alors à la mise en place du système féodal. La vie s'organise autour d'un point d'eau et des fortifications sont édifiées pour parer aux pillages. A l'intérieur, hommes et animaux trouvent leur place et les rôles se définissent petit à petit.