On imagine ce passage inespéré dans le Haut-Bocage.
Sans doute, les châtelains du pays étaient-ils là !
Mais tout le peuple, la foule de la région connaissaient l'événement.
Ils n'ont pas voulu le manquer.
A l'époque, les artisans étaient groupés par corporations.
Ils codifiaient ainsi la solidarité d'une même profession.
L'organisation avait ses règles et des contraintes parfois tyranniques.
Dans
les
hameaux
importants,
et
suivant
les
régions,
existait
la
rue
des
tonneliers,
des
ferronniers,
des tisserands, etc ...
Les
artisans
du
Puy
du
Fou,
avec
bien
sûr
les
agriculteurs,
se
devaient
d'être
tous
présents
ou
représentés à ce passage historique.
Pour
se
marquer
dans
une
manifestation,
ils
portaient
des
emblèmes,
comme
aujourd'hui
des
banderoles.
Le spectacle du Puy du Fou se veut toujours plus véridique.
Pour cela on ne néglige pas recherche et réflexion.
Les
années
passées,
le
passage
de
François
1er
était
accompagné
d'une
"danse
de
cour"
de
l'époque
:
la Pavane.
N'est-il pas plus opportun de demander à la foule, au peuple, à la majorité de se manifester ?
Le scénario du spectacle a amené de remplacer la "pavane" par la Danse des emblèmes.
Cette
danse
populaire
vivante,
enjouée,
sera
l'expression
joyeuse
des
agriculteurs,
des
corporations
de l'époque.
C'est une nouvelle étape dans la juste évolution du spectacle vers toujours plus de vérité.