La
police
rurale
est
très
ancienne,
puisqu'elle
remonte
au
haut
Moyen
Âge
et
notamment
en
la
personne
de
son
premier
représentant
dans
l'histoire
de
France,
le
Garde Champêtre.
On
en
trouve
les
traces
bien
avant
l'an
900
dans
l'ancien
droit,
établis
par
les
chartes-
lois et les coutumes des seigneuries et des provinces de France.
Les
premières
appellations
du
garde
champêtre
sont
:
Messor,
messilier,
messium
cusios,
messaer,
messarius,
mésségué,
tous
ces
noms
signifient
"messier",
"messis",
"moisson" celui qui a pour mission de garder les récoltes.
Il
officiait
sur
les
juridictions
seigneuriales
et
est
l'ancêtre
d'une
longue
lignée
de
gardes
ruraux qui deviendront quelques siècles plus tard les Gardes Champêtres d'aujourd'hui.
Fonctionnaire
territorial,
proche
des
habitants
et
de
la
nature,
il
a
pour
devoir
la
protection du domaine rural et est doté de pouvoirs de police municipale.
Il
constate
et
réprime
tout
acte
de
vandalisme
ou
d'insalubrité
et
participe
au
maintien
de la tranquillité publique.
Ses
domaines
d'intervention
sont
aussi
variés
que
:
la
chasse,
la
pêche,
la
protection
des
espaces
naturels,
les
décharges
sauvages,
la
pollution
des
rivières,
le
bruit,
les
loisirs
motorisés, le camping non autorisé...
Son
existence
était
importante
dans
l'Antiquité
(notamment
en
Grèce),
au
Moyen Âge, et même jusque dans les années 1960.
En
Basse-Bretagne
jusqu'à
la
fin
du
XIXe
siècle,
les
crieurs
se
colportaient
en
criant
les
informations
locales
d'une
ville,
d'un
village
ou
d'un
hameau
à
l'autre, à la manière d'un véritable relais de transmission oral.