Au Puy du fou, on y trouve deux jardins, un dans la cité médiévale et l'autre au Village 18ème.
Ce
sont
des
"herbularius"
(de
herba,
herbae
:
herbe),
est
un
jardin
où
l'on
cultive
les
plantes
médicinales
appelées
en
latin
"simplicis
medicinae,
simplicis
herbae".
Le terme "simple" qualifie un remède (medicina) ou une herbe (herba) constitués d'une seule substance.
On
la
pensait
donc
simple,
par
opposition
au
mélange
composé
(composita)
ou
alambiqué
de
la
médecine savante.
Au Moyen-âge, plantes dédiées à la sorcellerie.
A l'époque, les gens allaient trouver des sorcières pour résoudre leurs problèmes.
Elles leur préparaient des potions à l'aide d'herbes et de plantes.
Au
XVIIIème
siècle
que
c'est
entré
dans
les
mœurs
et
qu'on
a
admis
que
les
plantes
puissent
guérir les gens.
C'est ainsi qu'elles sont passées de plantes de sorcellerie à plantes médicinales.
Le
mot
drogue,
apparu
vers
le
XIVe
siècle,
viendrait
de
l'ancien
anglais
driggen,
qui
signifie
"sécher", ce qui indique l'importance des plantes médicinales dans la pharmacopée médiévale.
Le
grand
livre
des
simples
du
moyen-âge
est
sans
doute
celui
de
l'abbesse
Hildegarde
von
Bingen
(1099-1179),
qui
écrira
son
célèbre
"Liber
Simplis
Medicinae", ouvrage important qui décrit près de 300 végétaux.
Bientôt, nous allons vous les présenter.