Le mot muse vient de la mythologie grecque.
Les
dieux
grecs
Zeus
et
Mnémosyne
avaient
neuf
filles,
nées
au
pied
du
mont
Olympe, appelées les Muses.
Elles
servent
d'intermédiaires
entre
les
artistes
et
les
dieux
avec
chacune
une
spécialité.
Elles présidaient tous les arts libéraux.
Les
arts
libéraux
étaient
des
disciplines
comme
la
musique,
la
tragédie,
l'histoire, l'astronomie, que les Grecs opposaient aux activités manuelles.
Parmi les muses, on peut citer :
Clio, Muse de l'histoire ou mémoire.
Calliope, Muse de l'éloquence et de la poésie héroïque.
Melpomène, Muse de la tragédie et du chant.
Thalie, Muse de la comédie.
Érato, Muse de la poésie lyrique et amoureuse.
Terpsichore, Muse de la danse.
Polymnie, Muse de la rhétorique et l'éloquence.
Uranie, Muse de l'astronomie.
Euterpe, la Muse de la musique.
Au passage, le mot musique est de la même famille que "muse".
Une
muse
est
une
personne
qui
a
une
telle
influence
sur
une
autre
qu'elle
devient
le
centre
d'intérêt
et
l'inspiration
du
travail
créatif
de
cette
personne.
Si
les
muses
aimaient
un
homme,
alors
les
inquiétudes
de
l'homme
disparaissaient instantanément.
L'homme
aimé
des
muses
était
considéré
comme
plus
sacré
qu'un
saint
homme.
Les
poètes
d'autrefois
trouvaient
que
les
muses
leur
porteraient
chance
dans
leurs
poèmes,
raison
pour
laquelle
ils
n'hésitaient
pas
à
invoquer
les
muses,
persuadés
qu'elles
avaient
le
pouvoir
de
les
inspirer
dans
leurs
travaux
littéraires.
Au fil du temps, cette conviction a disparu.
Les
muses
ne
sont
désormais
plus
considérées
des
déesses
ni
des
êtres
ayant
une réelle existence.
Et les invocations sont devenues de moins en moins fréquentes.
Toutefois,
la
notion
de
muse
permet
toujours
de
faire
référence
aux
questions
mystérieuses
de
l'inspiration
ne
pouvant
pas
être
expliquées
avec
précision.
Mais, la muse n'est pas toujours un être humain se rapprochant de la figure de la "Fée".
Comme
l'idée
de
la
muse
est
née
dans
un
monde
spirituel,
de
nombreux
musiciens
voient
aussi
leur
muse
comme
venant
d'une
dimension
différente.
Le mot "muse" est devenu un nom commun au XVIe siècle.
Il
a
alors
désigné
les
belles-lettres
et
la
poésie
et
aussi
l'inspiration
de
l'écrivain
ou du poète.
C'est
de
là
que
provient
l'expression
«taquiner
la
muse»,
qui
signifie
"s'essayer
à
l'écriture
poétique",
en
parlant
d'une
personne
dont
ce
n'est
pas
l'occupation
principale.
Par
extension,
le
mot
muse
a
ensuite
désigné
la
source
d'inspiration
d'un
écrivain,
d'un
poète
ou
d'un
artiste,
qu'il
s'agisse
d'un
sentiment
(comme
la
mélancolie, la haine) ou d'une personne.
La muse du Puy du Fou est la fée de l'étang.
Elle
fait
aussi
référence
à
la
déesse
romaine
"Vénus"
sortie
de
l'écume
de
l'étang.