Les
rosiers
sont
sensibles
à
l'oïdium,
au
mildiou,
à
la
maladie
des
taches
noires
et
sont
parfois
victimes des attaques d'insectes ravageurs.
Pour
les
en
prémunir,
les
jardiniers
du
Grand
Parc
utilisent
des
produits
naturels
à
base
de
macération végétale (prêle, grande consoude, ail...) qui renforcent les plantes.
Afin
de
limiter
l'emploi
de
pesticides,
ils
font
appel
aux
coccinelles
(enfin
les
larves),
friandes
de
pucerons.
(Photo Jérôme Vrignaud -
Directeur
des
Jardins
du
Puy
du
Fou)
.
Contrairement
aux
coléoptères
adultes
qui
peuvent
s'envoler,
les
larves
de
la
coccinelle
ne
peuvent
pas
voler et restent donc mieux en place.
Elles
sont
dites
aphidiphages
et
consomment
à
12°C
de
60
à
150
pucerons
par
jour, faisant d'elles les championnes de la lutte biologique contre les pucerons.
Toutes les opérations de désherbage s'effectuent manuellement.
La légende :
Les coccinelles sont appelées familièrement "les bêtes à bon Dieu".
Ce surnom est tiré d'une légende remontant au Xe siècle.
Condamné
à
mort
pour
un
meurtre
commis
à
Paris,
un
homme,
qui
clamait
son
innocence, a dû son salut à la présence du petit insecte.
En
effet,
le
jour
de
son
exécution
publique,
le
condamné
devait
avoir
la
tête
tranchée.
Mais une coccinelle se posa sur son cou.
Le
bourreau
tenta
de
l'enlever,
mais
le
coléoptère
revint
à
plusieurs
reprises
se
placer au même endroit.
Le
roi
Robert
II
(972-1031)
y
vit
alors
une
intervention
divine
et
décida
de
gracier l'homme.
Quelques jours plus tard, le vrai meurtrier fut retrouvé.
Cette
histoire
s'est
très
vite
répandue
et
la
coccinelle
fut
dès
lors
considérée
comme un porte-bonheur qu'il ne fallait pas écraser.