La
Révolution
française
abolit
la
société
de
privilèges
fondée
depuis
le
Moyen-âge.
Les
ordres
du
clergé,
de
la
noblesse
et
du
tiers
état
disparaissent
au
profit
d'une société où l'individu prime.
La
monarchie
absolue
est
progressivement
remplacée
par
la
Première
République.
Elle
a
permis
d'élaborer
la
Déclaration
des
droits
de
l'homme
et
du
citoyen
et instaure le principe d'égalité et de liberté pour tous les individus.
La
Révolution
a
créé
des
divisions
dans
le
peuple
français,
entre
les
partisans des idées révolutionnaires et les défenseurs de l'ordre ancien.
La
Constitution
civile
du
clergé
transforme
les
membres
du
clergé
en
fonctionnaires salariés par l'État.
Les
prêtres
doivent
prêter
serment
et
certains,
les
prêtres
réfractaires,
vont
s'y opposer.
Ce
refus
de
prêter
serment
conjugué
à
la
levée
des
trois
cent
milles
hommes
en février 1793 va aboutir à de violents affrontements.
La Vendée se soulève en mars 1793.
La
loi
se
durcit
et
conduit
à
déclarer
également
suspects
les
défenseurs
de
l'ordre
ancien
ainsi
que
les
émigrés
ayant
trouvé
refuge
dans
les
royaumes
d'Europe.
La
levée
des
trois
cent
milles
hommes
imposée
par
décret
du
24
février
1793 constitue l'étincelle qui enflammera toute la Vendée en mars 1793.
Les
paysans,
"les
Blancs"
se
constituent
au
fur
et
à
mesure
en
troupes
de
l'Armée
catholique
et
royale
et
combattent
les
troupes
républicaines,
"les
Bleus".
Noirmoutier,
de
par
sa
position
dominante
sur
l'estuaire
de
la
Loire,
est
très
vite convoitée par les Blancs.
Elle
passera
tour
à
tour
entre
les
mains
des
Blancs
et
des
Bleus,
à
trois
reprises
en
seulement
deux
ans
jusqu'au
début
du
mois
de
janvier
1794,
où
le
général
royaliste,
Maurice
d'Elbée,
est
exécuté
sur
la
place
devant
le
château.
De
janvier
à
août
1794,
les
commissions
militaires
se
déroulent
à
Noirmoutier.
Elles
constituent
l'un
des
symboles
de
la
Terreur,
non
seulement
sur
l'île
mais dans la France entière.
Elles
ont
jugé
des
milliers
de
personnes
accusées
d'être
des
ennemis
de
la
Liberté et ont fait exécuter plus de 1800 de ces royalistes sur l'île.
Le
24
janvier,
le
château
devient
la
maison
d'arrêt
du
district
de
Challans
et
l'île se transforme peu à peu en prison jusqu'au début de l'année 1795.
A compter de 1795, la guerre de Vendée commence à s'essouffler.
Les troupes, déjà mobilisées depuis deux ans s'épuisent.
La
France
connaît
également
un
climat
nouveau
propice
à
des
accords
de
paix.
Les
premières
tentatives
menées
en
février
1795
permettent
d'aboutir
au
Traité
de
la
Jaunaye,
mais,
certains
royalistes
s'y
opposent
et
la
guerre
finit
par reprendre durant l'été.
Il faut attendre le traité de Monfaucon pour voir la paix revenir en Vendée.