La
rue
est
une
composante
essentielle
du
paysage
urbain,
miroir
de
la
société,
haut
lieu
de
la
vie
politique,
économique
et
sociale,
où
le
nanti
côtoie
le
miséreux,
où
l’on
travaille,
négocie,
discute,
échange, prêche, flâne, se distrait, se sustente, festoie et… s’écharpe parfois.
Dans
les
petites
agglomérations
médiévales,
les
voies
n’excédaient
généralement
pas
quatre
ou
cinq
mètres de large.
En
l’absence
d’un
véritable
plan
d’urbanisme,
les
ruelles,
impasses,
venelles,
passages
sous
maisons
(comme
celui
qui
mène
de
la
Rue
Haute
à
la
Rue
Basse)
proliféraient,
créant
un
enchevêtrement
labyrinthique.
Avant le XIIIème siècle, peu de rues portaient un nom.
Grand’ Rue, Haute Rue, Basse Rue suffisaient à désigner les axes principaux.
Les habitants se repéraient grâce aux enseignes, aux fontaines, aux bâtiments publics et religieux.
Les accès de la Cité Médiévale du Puy du Fou sont en terre.
Le pavage était une opération coûteuse qui ne se développa vraiment qu’à partir du XIIIème siècle.
La
rue
Basse
est
constituée
de
deux
plans
inclinés
vers
un
caniveau
central
destiné
à
évacuer
les
déchets et les eaux pluviales.