En 1914, la Belgique tient à préserver sa neutralité.
Lorsque
début
août,
les
troupes
allemandes
passent
outre
et
envahissent
le
territoire
belge,
elles
se trouvent face à une petite armée belge en pleine réorganisation.
Cette
armée
résiste
toutefois,
tant
autour
des
forts
de
Liège
et
de
Namur
que
dans
la
position
fortifiée d'Anvers d'où elle effectue plusieurs sorties.
Finalement,
les
troupes
restantes
de
l'armée,
commandées
par
le
Roi
Albert
Ier,
finissent
tout
de même, sous la forte pression ennemie, par se retirer jusque derrière l'Yser.
Les
militaires
y
maintiennent
leurs
positions
et
le
conflit
se
transforme
en
une
guerre
de
tranchées acharnée.
La
région
inondée
de
l'Yser
devient
ainsi
un
symbole
de
résistance,
de
ténacité
et
de
courage,
mais aussi de mort et de destruction.
Tout au long des années de guerre, l'armée belge subit de profondes mutations.
À
l'automne
1918,
elle
est
devenue
une
armée
bien
équipée
et
bien
formée,
prête,
conjointement
avec les Alliés, à reconquérir le territoire.
Le
11
novembre
1918,
enfin
les
armes
se
taisent,
mais
plus
de
40.000
militaires
belges
auront
donné leur vie dans cette "Grande Guerre".