Nous
commémorons
en
2018,
le
100ème
anniversaire
de
la
fin
de
la
Première
Guerre Mondiale 1914-1918.
Ci-dessous les étapes principales qu'a connu ce conflit appelé la :
"GRANDE GUERRE".
En
prélude,
l'assassinat
le
28
juin
1914,
à
Sarajevo,
de
l'archiduc
héritier
d'Autriche-Hongrie
FrançoisFerdinand
par
un
étudiant
bosniaque
n'est
qu'un prélude tragique à la Première Guerre Mondiale.
Le
23
juillet,
l'Autriche-Hongrie
envoie
un
ultimatum
à
la
Serbie,
pour
lui
déclarer la guerre le 28 juillet.
Après
la
Russie,
avant
l'Allemagne
et
la
France,
le
Gouvernement
belge
décrète
le
31
juillet
la
mobilisation
générale
après
avoir
refusé
à
l'Allemagne
le passage de ses troupes sur son territoire.
Le 1 er août, l'Allemagne déclare la guerre à la Russie et le 3 août à la France.
Le 5 août c'est au tour de l'Autriche-Hongrie de déclarer la guerre à la Russie.
Le 23 août, la Grande-Bretagne et le Japon déclarent la guerre à l'Allemagne.
Le
6
août
1914,
la
division
de
cavalerie
belge
repousse
à
Halen,
près
de
Diest,
quatre régiments de cavalerie allemande.
C'est la fameuse "Bataille des Casques d'Argent".
Un front "Ouest" et un front "Est" se créent rapidement.
Après
avoir
violé
la
neutralité
belge,
l'armée
allemande
atteint
le
Nord
de
la
France
le
13
septembre
et
le
maréchal
Joffre
(France)
remporte
la
victoire
décisive de la bataille de la Marne.
Octobre-novembre
1914,
la
Bataille
de
l'Yser,
les
troupes
belges
et
alliées
arrêtent la progression des Allemands.
De
septembre
à
novembre,
un
front
continu
et
ininterrompu
de
750
km
se
stabilisera entre Ypres et la frontière suisse.
Lors
d'une
offensive
allemande
près
d'Ypres,
les
gaz
(Ypérite
ou
gaz
moutarde) sont utilisés pour la première fois le 22 avril 1915.
De
février
à
décembre
1916,
la
bataille
de
Verdun,
sans
doute
la
plus
violente
de
la
Grande
Guerre,
où
les
Français
résistent
aux
lourdes
offensives
allemandes.
Selon
les
prévisions
allemandes,
la
bataille
devait
se
solder
par
un
coefficient
de perte de 1/5 en faveur de l'armée allemande.
L'épisode se termine victorieusement pour les Français.
Seul
grand
choc
naval
de
la
Première
Guerre
Mondiale,
la
Bataille
du
Jutland
a lieu le 31 mai et le 1er juin 1916.
Les navires allemands tentent de briser le blocus pour rejoindre les mers libres.
Les
Britanniques
restent
maîtres
du
champ
maritime
malgré
une
apparente
supériorité de la flotte allemande.
Le
1
février
1917,
Guillaume
II
décide
d'intensifier
la
"Guerre
sous-marine
à
outrance".
Les
"U-boot"
allemands
coulent
3,5
fois
plus
de
navires
que
les
Anglais
n'en
construisent.
A partir de 1918, la construction navale américaine compensera les pertes.
Le 2 avril 1917, les États-Unis rejoignent les Alliés.
Le 6 avril, ils déclarent la guerre à l’Allemagne ("Remember the Lusitania 1").
Le
16
avril
1917,
les
Français
montent
près
du
Chemin-des-Dames,
l'offensive
de
Nivelle.
Cette
offensive
se
soldera
le
4
mai
par
un
échec
désastreux
pour
les
troupes
françaises.
les 6 et 7 novembre 1917, "Révolution d'octobre" se déclenche en Russie.
Le
3
mars
1918,
le
Traité
de
Brest-Litovsk,
traité
de
"paix
séparée",
est
signé
par
l'Allemagne,
l'Autriche-Hongrie,
la
Bulgarie,
l'Empire
Ottoman
et
la
Russie soviétique.
Les
Allemands
peuvent
dès
à
présent
concentrer
toutes
leurs
forces
sur
le
front de l'Ouest.
D'avril
à
novembre
1918,
l'épidémie
de
grippe
espagnole
fait
4.700.000
morts en Europe.
L'armistice
de
Rethondes,
le
11
novembre
1918
entre
5h20
et
5h30
du
matin,
l'Armistice
est
signée
entre
les
Alliés
et
l'Allemagne
dans
un
wagon
de
chemin
de fer à Compiègne.
Les clauses principales seront :
-
évacuation
de
la
France,
la
Belgique
et
le
Luxembourg
pour
le
26
novembre
et de la rive gauche du Rhin pour le 10 décembre.
- constitution d'une Pologne indépendante avec accès à la mer.
- renoncement à l'annexion de l'Autriche germanophone.
Les
Anglais
exigent
l'abandon
des
colonies
et
la
livraison
de
la
flotte
de
guerre.
Le "CESSEZ LE FEU" aura lieu à onze heures le 11 novembre 1918.
Mais que reste-t-il de cette page de l'histoire ?
En
France,
la
commémoration
de
l'Armistice
–
autrement
dit
de
la
fin
d'une
Grande
Guerre
qui
devait
être
la
"Der
des
Ders"
-
prendra
par
la
suite
une
place
importante
dans
la
vie
nationale,
avec
des
gerbes
déposées
chaque
année,
à
quelques
jours
de
la
Toussaint,
fait
du
hasard,
au
pied
des
monuments aux morts de chaque commune ce jour de la "Fête du Souvenir".
Des plaques commémoratives sont également installées dans les lieux publics.
Lors
des
cérémonies
du
11
novembre
commémorant
la
fin
de
la
Grande
Guerre
(1914-1918),
on
rend
hommage
au
soldat
inconnu
(Soldat
anonyme
enterré
sous
l'Arc
de
Triomphe
de
la
place
de
l'Étoile
à
Paris
représentant
symboliquement
tous
les
soldats
français
morts
pendant
la
Première Guerre mondiale).
En
France,
le
bleuet
est
le
symbole
de
la
mémoire
et
de
la
solidarité,
envers
les
anciens
combattants,
les
victimes
de
guerre,
les
veuves
et
les
orphelins.
Au Royaume-Uni, le coquelicot est le symbole utilisé pour honorer les soldats tombés au combat.
Pourquoi cette fleur ?
Au printemps 1915, les champs flamands qui entouraient les tranchées britanniques étaient remplis de coquelicots.
Le poète et militaire canadien John McCrae leur dédie alors un poème baptisé "In Flanders fields".
"Nous ne dormirons pas, même si les coquelicots poussent. Dans les champs de Flandre".
Et cette fleur devient le symbole des victimes de cette guerre.
Le traité de Versailles mettait fin à la Première Guerre mondiale.
Il fut signé, le 28 juin 1919, dans la galerie des Glaces du château de Versailles, entre l'Allemagne, d'une part, et les Alliés, d'autre part.
Le
traité
avait
été
préparé
par
la
Conférence
de
paix
(tenue
à
Paris,
du
18
janvier
1919
au
10
août
1920)
qui
élaborait
notamment
les
quatre
traités
"secondaires" de Saint-Germain-en-Laye, du Trianon, de Neuilly-sur-Seine et de Sèvres.
Le
traité
de
Versailles
a
imposé
à
l'Allemagne
des
clauses
territoriales
(par
exemple,
la
restitution
de
l'Alsace-Lorraine
à
la
France
et
la
perte
de
toutes
les
colonies
d'Afrique
aux
mains
de
ses
rivales,
la
France
et
la
Grande-Bretagne:
le
Cameroun,
le
Togo,
le
Tanganyika
et
le
Südwestafrika
ou
Namibie),
militaires
(p.
ex.,
le
réduction
des
armements
en
canons
et
en
avions
ainsi
que
des
effectifs,
la
démilitarisation
de
la
rive
gauche
du
Rhin,
la
surveillance
d'une
Commission
de
contrôle
interalliée)
et
économiques
(en
tant
que
responsable
du
déclenchement
de
la
guerre,
l'Allemagne était condamnée à payer le montant des dommages subis par les Alliés).
Dans l'obligation d'accepter ces dures conditions, l'Allemagne a considéré le traité comme un Diktat.
Dans les années 30, les conditions de ce traité, deviendront invivables pour les allemands, mènera à la deuxième guerre mondiale.