En
marge
du
80è
anniversaire
du
Débarquement
en
Normandie
en
juin
1944,
une
nouvelle
scène
fait
son entrée à la Cinéscénie.
Selon
Nicolas
de
Villiers.
"Une
nouvelle
scène
vient
enrichir
le
spectacle
avec
l'arrivée
de
l'armée
française
dans
des
jeep
américaines
et
surtout
des
chars
Sherman,
qui
sont
à
l'échelle
réelle
et
qui
vont
faire
irruption
sur
la
scène
emmenée
par
le
général
de
Lattre
qui
sera
le
futur
maréchal
de
Lattre.
Le
Vendéen
est
celui
qui
a
signé
la
capitulation
de
l'Allemagne
le
8
mai
45,
et
c'est
une
scène
hautement symbolique..."
La seule différence avec un char réel, c'est que ces répliques ne tirent pas.
Ils
sont
inoffensifs,
mais
ils
ont
l'allure
et
l'esthétique
précise
des
chars
"Sherman"
prêtés
par
le
général Patton en 1944 pour le général de Lattre et le général Leclerc."
Mais quelle est l'histoire du char Sherman ?
Les
États-Unis
commencent
à
s’intéresser
au
développement
de
chars
de
combat
à
la
suite
de
l’entrée
en guerre des puissances européennes en 1914.
Les
premiers
modèles,
comme
le
M1916,
sont
cependant
assez
rudimentaires
et
n’atteignent
pas
le
niveau de leurs homologues européens.
Après la guerre, les ingénieurs américains se concentrent sur l’amélioration des designs de chars.
De
nouveaux
modèles
comme
le
M1920
(20
tonnes)
sont
développés,
avec
de
meilleures
capacités
de
mobilité, de protection et d’armement.
Lors
de
la
Première
Guerre
mondiale,
les
chars
américains
sont
déployés
pour
la
première
fois
au
combat.
Bien
que
leur
impact
soit
limité,
cette
expérience
permet
d’identifier
les
points
faibles
et
les
axes
d’amélioration pour les futurs modèles.
Les
chars
américains
des
années
1920
bénéficient
d’importantes
améliorations
en
termes
de
mobilité,
avec des moteurs plus puissants et des suspensions mieux adaptées au franchissement d’obstacles.
Cela permet une plus grande agilité sur le champ de bataille.
La
protection
des
équipages
fait
également
l’objet
de
nombreux
progrès,
avec
l’utilisation
de
blindages plus épais et de meilleures dispositions pour résister aux projectiles ennemis.
La sécurité de l’équipage devient une priorité.
Les
chars
ont
joué
un
rôle
essentiel
en
appuyant
les
troupes
d’infanterie
sur
le
terrain,
neutralisant
les positions fortifiées et détruisant les points d’armement ennemis.
Cette synergie entre blindés et fantassins s’est avérée cruciale pour percer les lignes adverses.
Développé
dans
les
années
1930,
le
M2
Light
Tank
fut
l’un
des
premiers
chars
légers
américains
conçus pour la reconnaissance et le soutien d’infanterie.
Doté
d’un
blindage
léger
et
d’une
tourelle
basse,
ce
modèle
était
relativement
manœuvrable
mais
peu
protégé face aux menaces ennemies.
Équipé
d’un
canon
de
37
mm
et
de
mitrailleuses,
le
M2
jouait
un
rôle
d’appui
feu
et
de
harcèlement
au sein des unités blindées.
Bien
que
dépassé
lors
de
l’entrée
en
guerre
des
États-Unis,
ce
char
servit
dans
les
premières
campagnes
de
1942
avant
d’être
progressivement
remplacé
par
des
modèles
plus
récents
et
performants.
Après
la
défaite
de
l’armée
française
en
1940
face
à
la
stratégie
de
"guerre
éclair"
de
l’armée
allemande, les États-Unis relèvent l’importance des unités blindées sur le champ de bataille.
Le
char
Sherman
(nom
donné
par
les
Britanniques)
tire
son
nom
de
William
Tecumseh
Sherman
(1820
–
1891),
un
célèbre
général
de
l’Union
pendant
la
Guerre
de
Sécession
réputé
pour
ses
talents
d'officier et de stratège.
Son
deuxième
prénom
"Sherman"
provient
du
fait
que
son
père
admirait
la
tribu
indienne
"Shawnees" et de son chef "Tecumseh" signifiant littéralement "Jaguar céleste" ou "Étoile filante".
Tout un programme quand on connait la renommée et les qualités du Sherman.
Le
développement
du
char
Sherman
par
l’ingénieur
américain
John
Walter
Christie
(1865
–
1944),
a
débuté
en
1940,
en
réponse
à
la
nécessité
de
disposer
d’un
tank
de
combat
fiable
doté
d’un
blindage
plus épais et résistant et principalement facile à produire pour les forces armées américaines.
Ses
ingénieurs
ont
travaillé
sans
relâche
pour
concevoir
une
plateforme
polyvalente,
capable
de
s’adapter
à
différents
théâtres
d’opérations
et
le
premier
prototype
alors
désigné
T6
apparaît
le
16
septembre 1941.
17
centres
de
production
seront
mobilisés
pour
la
fabrication
des
chars,
et
il
y
aura
autant
de
versions
que de centre…allant du char de combat au char dépanneur en passant par le M7 pour l'artillerie.
Ils
ont
accordé
une
attention
particulière
à
la
facilité
d’entretien
et
de
réparation
des
moteurs,
ce
qui
permettait
aux
unités
blindées
de
remettre
rapidement
leurs
chars
en
état
de
combat
après
des
dommages ou des pannes.
Les
chars
Sherman
étaient
conçus
pour
n’avoir
qu’un
équipage
de
5
hommes
:
le
commandant,
le
tireur, le chargeur, le pilote et le mécanicien radiotélégraphiste.
L’agencement
intérieur
des
chars
Sherman
a
été
soigneusement
étudié
pour
faciliter
les
mouvements
de l’équipage et améliorer leur efficacité au combat lors des engagements ennemis.
Les commandes étaient bien placées et accessibles, permettant une réactivité accrue.
Une ambiance de travail intense et concentrée règne à bord du Sherman.
Les
équipages
des
chars
Sherman
recevaient
une
formation
intensive,
les
préparant
à
travailler
de
manière coordonnée et à réagir rapidement face aux situations de combat.
Après
de
nombreux
projets
et
tests
approfondis,
le
char
Sherman
a
été
affiné
pour
offrir
des
performances optimales sur le champ de bataille.
Grâce
à
son
puissant
moteur
essence
de
400
chevaux,
offrant
une
puissance
et
une
autonomie
appréciables
pour
l’époque,
le
char
Sherman
bénéficiait
d’une
grande
mobilité,
lui
permettant
de
se
déplacer
rapidement
sur
une
grande
variété
de
terrains,
d’accélérer
rapidement
et
de
franchir
des
obstacles avec aisance grâce à la suspension dite "Christie".
La
particularité
de
ce
dispositif
se
caractérise
par
des
bras
de
suspension
indépendants
permettant
à
chaque roue de se mouvoir indépendamment des autres.
Cette mobilité était un atout majeur dans les manœuvres tactiques sur le champ de bataille.
Le
choix
du
moteur
"Continental
Radial"
a
permis
d’accroître
la
sécurité
du
véhicule
en
réduisant
les
risques d’incendie.
Le
Sherman
M4A2
(III)
sera
équipé
de
deux
moteurs
Diesel
GMC
de
200
Ch
plus
performant
et
bénéficiant d’une plus grande mobilité et autonomie.
Mais
ce
n'est
qu'en
1944
que
l'on
pourra
enfin
monter
un
véritable
moteur
de
char,
le
V8
Ford
GAA-
III de 500 Cv sur le M4A3
La
première
version
du
char
Sherman,
baptisée
M4,
a
été
mise
en
production
en
1942,
permettant
aux
États-Unis
d’équiper
largement
leurs
troupes
et
de
fournir
des
blindés
à
leurs
alliés,
comme
le
Royaume-Uni
et
l’URSS
permettant
ainsi
aux
forces
alliées
de
disposer
d’un
nombre
suffisant
de
véhicules pour faire face à l’avancée de l’Axe.
Au
total,
près
de
50
000
exemplaires
du
Sherman
ont
été
fabriqués,
en
faisant
l’un
des
chars
les
plus
produits de la guerre.
Tout
au
long
de
la
Seconde
Guerre
mondiale,
le
char
Sherman
a
fait
l’objet
de
nombreuses
évolutions
et améliorations visant à renforcer ses capacités sur le champ de bataille.
L’un
des
changements
majeurs
a
été
l’installation
d’un
canon
de
76
mm
en
remplacement
du
canon
de
75
mm
d’origine,
offrant
une
puissance
de
feu
accrue
contre
les
blindés
ennemis
les
plus
robustes
et un nouveau système de visée amélioré.
Par
ailleurs,
de
nouveaux
équipements
de
protection
ont
été
intégrés,
tels
que
des
jupes
de
blindage
latérales, permettant de mieux protéger le char contre les menaces antichars.
Des
améliorations
de
la
suspension
et
de
la
motorisation
ont
également
été
apportées,
améliorant
la
mobilité et la fiabilité du véhicule dans des environnements de combat exigeants.
Tout
au
long
de
la
guerre,
le
char
Sherman
a
connu
de
nombreuses
modifications
et
améliorations,
avec
des
versions
successives
comme
le
M4A1,
le
M4A2
et
le
M4A3,
le
M4A3E8
"Easy
Eight",
le
M4A3E2
"Jumbo"
équipés
de
canons
plus
puissants
et
de
blindages
renforcés
(variante
largement
utilisée sur le front européen).
Ces
évolutions
ont
permis
d’accroître
la
puissance
de
feu,
la
protection
du
blindage
et
les
performances du véhicule pour faire face à l’évolution des menaces ennemies.
La
conception
du
char
Sherman,
notamment
son
empattement
réduit
et
sa
suspension
à
barres
de
torsion, lui conférait une grande maniabilité.
Équipé
de
larges
chenilles,
le
Sherman
pouvait
traverser
avec
aisance
des
terrains
accidentés,
des
fossés, des pentes abruptes et même des cours d’eau peu profonds.
Cette
capacité
de
franchissement
élevée
devenant
un
outil
de
manœuvre
particulièrement
efficace
sur
les
théâtres
d’opérations
européens
a
rapidement
fait
de
lui
un
véhicule
très
apprécié
par
les
forces
alliées.
Les
pièces
étaient
conçues
pour
résister
aux
conditions
extrêmes,
assurant
une
grande
disponibilité
opérationnelle du char pendant les campagnes.
Les
canons
de
88
mm
des
chars
allemands
offraient
une
portée
et
une
pénétration
supérieure
à
celles
du
canon
des
Sherman,
mais
l’équipage
du
M4
pouvait
pivoter
et
manœuvrer
le
char
avec
précision,
lui permettant de se positionner avantageusement lors des engagements contre l’ennemi.
Le
canon
principal
du
Sherman,
d’un
calibre
de
75
mm
puis
de
76
mm,
lui
permettait
d’engager
efficacement les chars et les fortifications ennemis, mais avec une portée et une pénétration limitées.
Une
large
gamme
de
munitions
était
à
la
disposition
de
l’équipage
du
Sherman,
allant
de
l’obus
antichar aux munitions à usage multiple.
La
visée
du
canon
était
assistée
par
un
télémètre
optique,
accroissant
la
précision
des
tirs
contre
les
cibles ennemies.
En
complément
de
son
canon
principal,
le
Sherman
disposait
d’une
mitrailleuse
lourde
de
calibre.50
(12,7 mm) montée sur le toit de la tourelle et une de calibre.30 (7,62 mm) pour le soutien rapproché.
Cette
combinaison
d’armes
a
permis
aux
équipages
de
faire
face
à
une
large
gamme
de
cibles,
allant
des
véhicules
blindés
aux
fantassins,
permettant
ainsi
de
fournir
un
soutien
feu
aux
troupes
d’infanterie accompagnant le char et améliorant sa polyvalence au combat.
Mais
cette
artillerie,
bien
que
relativement
légère,
s’est
avérée
suffisante
pour
engager
la
plupart
des
blindés ennemis rencontrés à courte distance et pour la plupart des missions.
Bien
que
le
char
d’assaut
M4
Sherman
ait
été
un
atout
majeur
pour
les
forces
alliées
et
largement
utilisés
pendant
la
Seconde
Guerre
mondiale,
il
n’était
pas
sans
faiblesses
lorsqu’on
le
compare
aux
blindés les plus avancés de l’Axe.
Les
redoutables
chars
allemands
Panther
et
Tiger,
disposaient
d’un
blindage
ultra-renforcé
plus
épais
et
d’un
armement
plus
puissant
et
plus
stable,
leur
conférant
un
avantage
dans
les
duels
de
chars
à
longue
portée,
mais
ils
étaient
plus
complexes
et
sujets
à
plus
de
pannes
et
surtout
moins
mobiles
que les agiles chars Sherman sur le champ de bataille.
Les
différents
témoignages
disent
qu’il
fallait
entre
3
et
5
Sherman
pour
contrer
un
Tigre
en
combat
en longue portée.
Son
faible
blindage
en
acier
trempé
(50
mm
à
l’avant
et
bien
que
renforcé
au
fil
du
conflit
à
63mm),
sa
tourelle
et
son
moteur
relativement
bas
le
rendaient
plus
exposé
aux
tirs
ennemis
particulièrement
face aux canons antichars allemands les plus puissants.
Cependant,
le
Sherman
offrait
une
bonne
protection
contre
les
obus
et
les
projectiles
(grâce
aux
surfaces
de
blindage
disposées
de
manière
inclinée),
garantissant
la
survie
de
l’équipage
dans
de
nombreux engagements.
Son
blindage
a
été
progressivement
amélioré
au
cours
de
la
guerre
pour
faire
face
aux
menaces
croissantes.
Le
Sherman
compensait
ces
lacunes
techniques
par
sa
fiabilité,
sa
mobilité
(vitesse
maximale
de
40
km/h) son moteur puissant sans oublier sa production massive.
Il
pouvait
opérer
dans
des
conditions
difficiles
et
sa
motorisation
éprouvée
et
sa
maniabilité
lui
permettaient
de
manœuvrer
efficacement
sur
le
champ
de
bataille
lui
permettant
d’éviter
les
tirs
ennemis et de se repositionner rapidement pour une meilleure couverture.
Certains
modèles
de
chars
Sherman
ont
également
été
dotés
de
lance-grenades
fumigènes,
permettant de créer des écrans de fumée pour se dissimuler ou aveugler l’ennemi.
Cette capacité s’est avérée précieuse lors des manœuvres d’assaut et de percée.
Des
équipements
tels
que
le
système
de
détection
de
fumée
et
d’extinction
automatique
contribuent
à
la protection de l’équipage en cas d’incendie.
Cette
combinaison
d’atouts
a
fait
du
Sherman
un
élément
essentiel
de
la
stratégie
alliée,
malgré
l’infériorité de certaines de ses caractéristiques par rapport aux meilleurs blindés ennemis.
Bien
que
technologiquement
inférieur
à
certains
blindés
ennemis,
le
Sherman
s’est
révélé
un
atout
majeur
en
laissant
une
empreinte
indélébile
sur
l’histoire
de
la
Seconde
Guerre
mondiale
et
sur
l’évolution des forces blindées.
Grâce
à
ses
qualités
techniques
exceptionnelles,
ce
char
a
joué
un
rôle
décisif
dans
la
victoire
des
Alliés contre le Troisième Reich.
Les
prouesses
de
ses
équipages,
leur
courage
et
leur
esprit
de
sacrifice
ont
contribué
à
forger
la
légende de ce char de combat, qui reste aujourd’hui une icône de la Seconde Guerre mondiale.
À
partir
de
1944,
les
Britanniques
et
les
Canadiens
seront
équipés
des
M4
"Firefly"
reconnaissables
à
leur
canon
de
76mm
terminé
par
un
pare-flammes
et
des
rehausses
sur
la
face
avant
au
niveau
du
chauffeur et du radio/aide-conducteur (mitrailleur).
Sur
le
front
africain,
le
Sherman
a
fait
preuve
de
sa
mobilité
et
de
sa
robustesse
dans
les
paysages
désertiques,
permettant
aux
forces
américaines
et
britanniques
de
manœuvrer
avec
efficacité
et
de
prendre l’ascendant sur l’ennemi.
En
Italie,
ce
char
a
su
traverser
les
terrains
montagneux
et
les
zones
boisées,
fournissant
un
appui
décisif aux troupes d’infanterie.
Les
chars
Sherman
ont
notamment
brillé
lors
du
Débarquement
de
Normandie,
où
ils
ont
appuyé
l’assaut des forces alliées sur les plages.
Ils ont ensuite contribué à la libération de la France, en soutenant l’offensive à travers le pays.
Leur
rôle
a
également
été
crucial
lors
de
la
Bataille
des
Ardennes,
où
ils
ont
aidé
à
repousser
la
contre-offensive allemande.
Sur
le
théâtre
du
Pacifique,
les
Sherman
ont
été
déployés
avec
succès
contre
les
forces
japonaises,
démontrant
leur
polyvalence
dans
des
environnements
variés,
des
jungles
tropicales
aux
îles
du
Pacifique.
Encore
aujourd’hui,
et
au-delà
de
son
impact
stratégique,
avec
son
design
innovant
et
ses
performances,
le
char
M4
Sherman
demeure
une
icône
de
la
Seconde
Guerre
mondiale,
témoignant
de
la
détermination
et
de
l’ingéniosité
des
forces
alliées
qui
ont
su
surmonter
les
défis
pour
façonner
l’issue de la guerre.
Son
héritage
perdure
encore,
inspirant
les
concepteurs
de
chars
modernes
et
fascinant
les
passionnés
d’histoire militaire.
Voici quelques détails sur ce char :
Pays créateur/utilisateur : États-Unis d’Amérique.
Dénomination : M4A4 Sherman.
Longueur : 6,06 m.
Largeur : 2,62 m.
Hauteur : 2,74 m.
Masse : 31 600 kg.
Vitesse maximale : 40 km/h.
Autonomie : 160 km.
Armement principal : canon de 75 mm.
Armement
secondaire
:
une
mitrailleuse
Browning
en
7,62
mm
pour
le
copilote
et
une
mitrailleuse
Browning en 7,62 mm dans l’axe du canon depuis la tourelle.
Moteur
:
5
moteurs
à
essence
de
6
cylindres
Multibank
Chrysler
A57
pour
425
hp
à
2850
tours/minutes.
Consommation : 200 litres à l'heure.
Equipage
:
5
personnes
(1
chef
de
char,
1
pilote,
1
co-pilote
et
mitrailleur,
1
opérateur
radio
et
chargeur).
Blindage coque : 50 mm avant, 38 mm arrière, 38 mm flancs.
Blindage tourelle : 75 mm avant, 50 mm arrière, 50 mm flancs.
Résumé sur les forces et faiblesses du Sherman :
Ses forces :
Fiabilité
:
Le
Sherman
était
connu
pour
sa
grande
fiabilité
mécanique,
nécessitant
moins
de
temps
d’entretien.
Maniabilité : Il était facile à piloter.
Production
de
masse
:
Les
Alliés
ont
pu
produire
le
Sherman
en
grand
nombre,
ce
qui
a
permis
de
compenser certaines de ses faiblesses.
Polyvalence
:
Le
Sherman
a
été
transformé
en
plusieurs
variantes,
comme
le
char
bulldozer,
le
char
amphibie (Duplex Drive), le char de réparation, le char anti-mines et bien d’autres.
Ses faiblesses :
Puissance
de
feu
:
Le
Sherman
avait
une
faible
puissance
de
feu
comparée
à
celle
des
chars
Tigre
allemands.
Blindage
:
Le
blindage
du
Sherman
était
relativement
léger,
ce
qui
le
rendait
vulnérable
aux
tirs
des
chars Tigre.
Inégalité
en
combat
direct
:
En
moyenne,
il
fallait
entre
3
et
5
chars
Sherman
pour
venir
à
bout
d’un
char Tigre allemand.