Domestiqué depuis plus de 6000 ans, le cheval représente la plus grande conquête de l’homme.
La famille des équidés comprend le cheval, mais aussi l’âne, le mulet, l’onagre et le zèbre.
Ils
descendent
d’un
étrange
animal
apparu
en
Amérique
du
Nord
il
y
a
65
millions
d’années
environ
: l’Eohippus (de la taille d’un renard).
Le
cheval
que
nous
connaissons
aujourd’hui
"Equus
caballus"
apparut
il
y
a
4
millions
d’années,
mesurait environ 1m30 et vivait dans les steppes arides de Mongolie et de la Chine.
Dès
le
IIIe
millénaire
av.
J.-C,
l’homme
a
appris
à
atteler
les
chevaux,
mais
les
véhicules
restent
rudimentaires jusqu’à la fin du Moyen Age.
Jusqu'à
la
première
guerre
mondiale,
les
chevaux
ont
été
utilisés
pour
leurs
performances
physiques
et pour la diversité de leurs emplois (vie agricole, transports et la guerre).
Au
Moyen
Age
(époque
de
la
chevalerie
et
des
croisades),
l'élevage
du
cheval
se
développe
au
point
qu'il y avait dans certaines régions autant de chevaux que d'hommes.
Suite
aux
guerres,
échanges
commerciaux
et
besoins
des
hommes,
de
nouvelles
races
apparaîtront
grâce
aux
divers
croisements
et
notamment
avec
l’arabe
(Venant
du
Moyen-Orient
il
est
rapide
et
endurant),
le
barbe
(venant
d'Afrique
du
Nord,
il
est
vif,
intelligent,
équilibré,
docile),
le
Genest
d’
Espagne (pure race Espagnol compact et musclé) et les poneys nordiques.
Les destriers avait une hauteur moyenne de 1,50 m au garrot allant jusqu’à 1,60 m au maximum.
Les
chevaux
lourds
(très
fort
mais
manquant
d’adresse)
seront
croisé
avec
des
sujets
plus
légers
combinant ainsi taille et force (endurance et agilité).
Chaque chevalier se devait avoir 5 ou 6 chevaux à disposition.
Le
cheval
était
fragile
sur
les
champs
de
bataille
où
il
pouvait
être
blessé
ou
inutilisable
suite
à
l'infection d'une plaie bénigne, tué, à bout de force, ou capturé par l’ennemi.
En
temps
de
siège
ou
sur
le
champ
de
bataille,
le
cheval
pouvait
trouver
de
l'herbe
pour
sa
nourriture.
Cependant l'eau était plus difficile à trouver et elle était propice à la contamination.
Des milliers de chevaux sont morts d’épidémies propagées par l’eau durant de longues campagnes.
De manière générale, les chevaux étaient l’objet de considération et de convoitise.
Les
riches
seigneurs
se
disputaient
les
meilleurs
et
les
marchands
de
chevaux
comptaient
alors
parmi les hommes d’affaires les plus riches.
Il était habituel de distinguer plusieurs variétés de chevaux à usage tout à fait particulier.
Le Destrier (Dextarius) : cheval de guerre par excellence, de chasse et de tournoi.
Les
destriers
sont
des
chevaux
au
sang
chaud,
nerveux,
dressés
à
mordre,
à
donner
des
coups
de
pied et à charger l'ennemi sans peur.
Le Coursier (curseor) et le Chasseurs (chaceor) : chevaux de vitesse.
Le
misaudor
(milsodor,
milsoudor),
un
destrier
de
très
grande
valeur
(plusieurs
milliers
de
livres
pour d’où la provenance de son nom : mille besants d’Or).
Le
Roussin
ou
Roncin
(roncinus)
:
cheval
lourd
d’entraînement
ou
de
basse
condition
(très
peu
de
valeur).
Le Sommier : cheval de corvées et des fardeaux.
Le Palefroi (Paraveredum) : cheval de renfort, d’apparat et de promenade.
La Haquenée : cheval de dame.
Aujourd’hui
on
compte
environ
150
races
de
chevaux
mais,
depuis
sa
domestication,
son
courage
et
sa générosité sans limite, ont permis au cheval de devenir un symbole de gloire et de prestige.