Créé le 20 septembre 1978 dans le cadre de l'Association pour la mise en valeur du Château et du Pays du Puy du Fou, le club historique et archéologique s'était vu rattaché, l'année suivante (juillet 1979), à la Section culturelle de l'Association. Plus tard, il changera de dénomination en devenant : Centre de Recherche Médiévales dont le siège est au Château d'Ardelay. Les recherches archéologiques ont d'abord porté sur le château du Puy du Fou, puis très vite elles se sont orientées sur la découverte de la première demeure des du Puy du Fou, dans les bois, à quelques centaines de mètres de l'autre château, avec la mise en valeur d'une enceinte fortifiée (XIème- XIVème siècles) recouvrant les vestiges de deux occupations antérieures. Le Club s'est également étendu à d'autres fouilles sur des sites de la proche région comme, le donjon de Châteaumur, chapelle de l'Elu à La Verrie, château d'Ardelay, abbaye de la Grainetière, chapelle Saint-Jean aux Epesses, vieille église de Mesnard-la-Barotière, donjon de Pouzauges..... Par ce club, l'équipe de bénévoles, complétée par le petit groupe de salariés, a apporté ainsi sa contribution au patrimoine culturel du pays en mettant en valeur les trésors enfouis. Quand on parle CLUB ARCHEOLOGIQUE, souvent, une image s'impose à notre esprit. On pense systématiquement FOUILLES, c'est ce que l'on voit, c'est ce que l'on peut toucher, mesurer... et ce, armé de truelles, pinceaux, cottes et bottes poussiéreuse à boueuse. La fouille, c'est donc la partie concrète, mais c'est une toute petite partie du travail. Une fouille ne s'improvise pas. Elle exige une préparation de longue haleine. a) Les préparations à la fouille. b) L'étude du "mobilier" (les éléments trouvés). c) La synthèse des réalisations. Il peut paraître farfelu de ramasser soigneusement une coquille de moule pour la classer, la numéroter... Cependant une étude rigoureuse de ces éléments peut nous donner les renseignements suivants : 1) La date à peu près exacte des modifications des locaux. 2) Une idée du type d'alimentation au château. 3) Le type de coquillage peut nous donner sa provenance et nous pouvons en déduire les relations commerciales et la nature de l'exploitation de la pêche qui existait à cette époque. 4) L'analyse des débris trouvés dans un milieu daté peut servir à des études sur l'évolution des espèces parfois disparues de nos régions. En septembre 78, l'idée d'un club archéologique était lancée pour plusieurs objectifs. - Dépasser le cadre du spectacle qui venait de rencontrer un vif succès pour ces premières représentations. - Se donner un but culturel en la recherche sur l'histoire et les coutumes du Puy du Fou afin de contribuer à l'évolution du spectacle et à la constitution de l'ECOMUSEE. - La restauration du château et les divers aménagements nécessaires pour le spectacle d'art et d'histoire. - Sauver des témoignages du passé qui risquaient d'être détruits par les travaux d'aménagement. La démarche était passionnante et tenait plutôt d'une enquête policière avec l'enregistrement des témoignages (archives, légendes), enquête sur le terrain les moindres indices ont été minutieusement relevés et numérotés. Plusieurs années de fouille et d'étude ont été nécessaires pour mettre à jour et comprendre ces vestiges des 2 grands lieux de fouilles (Château renaissance et Vieux château). De 1978 à 1993, des recherches intéressantes ont été effectuées dans le château Renaissance (Sondage du sol de la cuisine, fouille de la cuve et des égouts de la cave, sol de la chapelle etc..). De 1980 à 1990 sur le site du "Bois de l'Etang" emplacement du "vieux Château" (spectacle du Bal des Oiseaux Fantômes) en commençant par déboiser, quadriller le terrain et ensuite analyser l'environnement. En trouvant "des morceaux"... On revoit toute une civilisation... On imagine les gens qui ont vécu avec ces objets... On voit pratiquement la vie apparaître et petit à petit, c'est toute une histoire qui resurgit...". Découvrir un objet du passé, c'est retrouver les gens du passé... c'est vivre un peu avec eux. C'est partager les manières de vivre, les joies, les angoisses de ceux qui furent peut-être nos ancêtres.