Les
Romains
sont
connus
pour
être
de
grands
bâtisseurs
(inspirés
par
le
savoir
des
Étrusques)
et
l'on attribue les premières constructions d'égouts.
Les nouvelles villes, les villas romaines avaient des connexions directes aux égouts.
Les maisons modestes (insulae) disposaient seulement de grandes cuves posées sous l'escalier.
A
la
chute
de
l’Empire
Romain,
les
barbares
possesseurs
des
cités
gallo-romaines
n’entretiennent
pas
ce
réseau
d’égouts
et
les
systèmes
d'évacuation
des
eaux
sales
mis
au
point
par
les
Romains,
ne
sont plus utilisés.
Cependant, les communautés religieuses n'ignorent pas les principes.
Au Moyen-âge, les nouvelles villes au développement anarchiques, n’ont pas de réseau d’égouttage.
Dans
les
villes,
avant
l'apparition
du
tout-à-l'égout
et
des
trottoirs,
les
rues
et
ruelles
étaient
pavées
en
double
pente
afin
de
ménager
au
centre
un
écoulement
pour
les
eaux
de
pluie
et
des
vidanges
(Eaux sales, détritus, etc …) que les habitants jetaient par leurs fenêtres.
Ceux
qui
marchaient
au
milieu
de
la
chaussée
se
voyaient
aspergés
La
partie
du
pavé
qui
était
du
côté des murailles s’appelait "le haut du pavé" et celle qui côtoyait le ruisseau "le bas du pavé".
L’étiquette
(la
position
sociale,
l’âge,
l'apparence
ou
la
richesse
des
vêtements
servant
de
repère)
voulait
alors
que
lorsque
deux
personnes
parcouraient
la
même
rue,
dans
un
sens
identique
ou
dans
un
sens
contraire,
la
plus
pauvre
des
deux
se
mette
au
milieu,
laissant
ainsi
la
plus
riche
marcher
sur le "haut du pavé" pour qu’elle ne se salisse pas et reste bien au sec.
Cette expression a conservé son sens d’origine, faisant référence au statut social élevé.
Par
extension,
aujourd’hui,
elle
désigne
également
une
personne
qui
se
démarque
des
autres
en
société.