Les
gentilshommes
campagnards,
dès
la
fin
du
XVIIIème
siècle,
embellissent
leurs
demeures
d'aménagements
paysagers
où
l'aspect
naturel du site est complété de "décors".
Ainsi,
de
la
demeure,
on
peut
découvrir
des
hameaux,
des
coteaux,
des
bosquets, des lacs, reliés par de petits sentiers sinueux.
L'eau est toujours présente, elle se coule entre des rochers, sous des ponts.
Des
ruines
(fausses),
des
tombeaux
(vides)
créent
une
atmosphère
propice
à la mélancolie, à la méditation, au recueillement...
C'est le triomphe du "Romantisme".
Dès
le
début
du
XIXème
siècle,
le
jardin
n'est
plus
le
privilège
de
quelques
fortunés, il se démocratise grâce aux parcs et aux jardins publics.
Mais, peu importe l'origine du jardin, il a toujours le même but.
Etre
un
lieu
de
retraite
où
l'on
peut
échapper
aux
tensions
de
la
vie
quotidienne et renouer la relation avec la nature.