MARIAGE
signifie
alliance,
c'est
l'union
indissoluble
d'un
couple,
qui
ne
peut-être
brisée
que
par
la
mort ou le divorce.
Seul le mariage civil est reconnu devant la loi.
Les mœurs de nos ancêtres les Gaulois, Celtes venus de l'est étaient empreintes de rudesse.
Bien
que
César
ne
fût
pas
un
exemple
de
fidélité
en
la
matière,
il
souligne
la
rigueur
des
institutions
qui règle les rapports entre époux gaulois.
Le
mari
possédait
alors
droit
de
vie
et
de
mort
sur
sa
femme,
les
sanctions
les
plus
terribles
pouvaient lui être infligées.
Alors
qu'en
Europe
et
en
Asie
les
femmes
doivent
accueillir
au
foyer
les
concubines
officielles,
les
Gaulois ne pratiquent pas la polygamie.
A l'exception de très hauts personnages qui avaient toutes les permissions.
Venant
de
la
coutume
des
Francs,
la
première
nuit
en
signe
d'accord
définitif
et
en
témoignage
de
"satisfaction".
Le
mari
remettait
à
la
jeune
épousée
une
somme
d'argent
"la
Morgengabe"
ce
qui
signifie,
cadeau
du
matin.
Ce
cadeau
constituait
le
douaire
(soit
de
l'argent,
soit
quelques
lopins
de
terre),
qui
en
cas
de
malheur revenait à la femme.
Aujourd'hui cela correspond à une assurance vie.
Cet
hommage
était
concrétisé
sous
a
forme
de
treize
pièces
d'or
"le
treizain"
que
l'épouse
conservait
dans une cassette.
L'église
consolida
son
autorité
au
cours
des
siècles
et
jusqu'à
la
révolution
ces
formes
extérieurs
et
son esprit demeurèrent immuables.
Le prêtre enregistre dans sa mémoire les unions qu'il a célébrées.
C'est à lui seul que l'on s'adresse pour préciser la date du mariage.
Certains
officiants
cependant
notent
pour
eux-mêmes,
les
principaux
événements
de
la
vie
de
leurs
paroissiens.
L'obligation
de
tenir
par
écrit
un
état
des
baptêmes,
mariages
et
enterrements
ne
leur
fut
imposé
qu'au XVIème siècle.
Le prêtre assiste au "contrat", le jour venu il est partout à l'honneur.
Il
accueille
les
mariés
dans
son
église
fraichement
parée
pour
la
circonstance,
bénit
le
couple
et
a
droit à une place d'honneur au repas.
Dans
la
bourgeoisie
et
le
peuple,
les
fiancés
calculent
sou
par
sou
s'ils
auront
de
quoi
monter
leur
ménage.
Les plus pauvres attendront des mois avant d'avoir l'argent nécessaire.
Se marier sans un sou passe pour une grande imprudence - "mariage de faim et de la soif".
Après la messe de mariage, le retour à la maison se fait en cortège au son des instruments.
Les
réjouissances
durent
plusieurs
jours,
elles
consistent
en
un
long
et
copieux
repas,
des
chants,
des
jeux sont destinés à mettre en relief la force ou l'habileté de l'époux.
Les épreuves destinées à la mariée symbolisent la fidélité et ses qualités de bonne ménagère.
Enfin des danses particulières aux noces sont exécutées par les convives.
La coutume d'offrir un gâteau subsiste toujours.
Cette offrande symbolique remonte au Moyen Age.
Ceux
qui
mariaient
leur
fille
offraient
un
gâteau
au
seigneur
propriétaire
des
terres
sur
lesquelles
ils
étaient établis.