Étymologiquement, le mot théâtre vient du grec "Theatron" qui désignait les gradins, l'endroit où l'on voit. En 364 avJC, les Romains empruntèrent aux Etrusques leurs danses et les utilisèrent lors des jeux. Mais c'est en 240 que naît officiellement le théâtre romain. Le premier théâtre en pierres n'apparaît à Rome qu'en 55-54 avJC. Les premières pièces sont la traduction en latin des pièces grecques. Pour la suite, des auteurs comme "Plaute", "Térence", "Sénèque" écriront des pièces originales. La plupart sont inspirées de Bacchus, le dieu du vin et de l’ivresse. Le théâtre devient davantage un divertissement, comme les jeux du cirque (combats de gladiateurs, les courses de chars ou les batailles navales). Les spectacles étaient payés par l’État. Au début, les acteurs utilisaient le maquillage. - en blanc symbolisait une femme. - en rouge, un esclave - en brun une personne libre. Fait de chiffon et de plâtre, les masques font leur apparition au 1er siècle avant J.-C., et accompagne une bonne partie de la création scénique. Les vastes proportions du théâtre et l’inattention du public rendaient nécessaire un décryptage simple du spectacle. Les masques servaient à couvrir et à agrandir le visage pour être vu de tous les spectateurs. Il existait une quarantaine de masques pour la comédie (rire) et une vingtaine pour la tragédie (douleur). Expressifs, il servait à marquer encore plus le caractère du personnage. (Triste, joyeux Jeunes, vieillards, femmes ou serviteurs…). C’étaient aussi un moyen de faire jouer à une même personne plusieurs rôles. Une perruque pouvait être dressée sur la tête pour accentuer l'expressivité. Il permet d'identifier, d'entrée de jeu, le héros. Les masques servaient de porte-voix.