Pendant la préhistoire, il n'y avait pas de problèmes de gestion des déchets.
Avant
les
premières
civilisations
"modernes",
nos
ancêtres
préhistoriques
vivaient
en
harmonie
avec
la
nature
et
ne
produisaient que des déchets alimentaires.
Les restes de nourriture étaient jetés à l’endroit même où ils mangeaient et la nature en assurait la décomposition.
Pendant l'Antiquité, les immondices prirent une telle importance que des mesures s'imposaient.
A cette époque, on invente les latrines, les égouts et les décharges publiques en des lieux isolés.
A Athènes et Rome, ce sont les esclaves qui se chargent de l'éloignement des détritus.
À
Rome
:
installation
de
toilettes
publiques
ainsi
que
de
fosses
en
dehors
de
la
ville
où
les
habitants
déposent
leurs
ordures et les restes d'animaux sacrifiés.
A
la
fin
de
l'Empire
Romain,
de
nouvelles
cités
voient
le
jour
en
oubliant
parfois
les
bienfaits
des
différentes
décharges.
Les rues sont en terre battue, souvent boueuses suite aux pluies fréquentes.
Au Moyen-âge, la rue est une véritable décharge publique.
Les villes sont envahies par la présence des déchets et, aussi, leur odeur.
Les
ordures
ménagères,
sang
des
abattoirs,
les
pots
de
chambre
sont
jetés
dans
la
rue
ou/et
rivières
et
envahissent les villes répandant de graves épidémies.
A l'époque, on pense que ce sont les odeurs qui sont les responsables des épidémies.
On ne sait pas encore que les bactéries prolifèrent dans les déchets.
Avant de jeter ses déchets par la fenêtre, il est obligatoire de crier "Gare à l’eau" trois fois !
En
1185,
le
roi
Philippe
II
Auguste
(1165-1223)
prend
des
mesures
et
il
ordonne
le
pavage
dans
les
rues,
l’aménagement
de
canaux
ainsi
qu'un
fossé
central
pour
l'écoulement
des
eaux
et
interdit
de
jeter
les
ordures
par
les fenêtres.
Au
XIIIe
siècle,
création
de
règlements
avec
obligation
de
paver
les
rues,
nettoyer
une
fois
par
semaine
devant
sa
maison et ne pas laisser traîner les ordures et les déchets.
Mais les épidémies sont nombreuses et dévastatrices, car les gens ne respectent pas toujours les règlements.
Les
bactéries
présentent
dans
les
ordures
créent
des
épidémies
telles
que
la
peste
noire
(1346
à
1353)
qui
fait
25
millions de morts en Europe.
En
1348,
une
ordonnance
du
prévôt
de
Paris
prononce
pour
la
première
fois
des
amendes
contre
le
défaut
de
nettoiement.
Louis XII (1462-1515) décide, en 1506, que la royauté se chargera du ramassage des ordures et de leur évacuation moyennant une taxe, la " taxe des boues et des lanternes".
Cette taxe sera abandonnée suite à l'hostilité générale.
Au 16e siècle, les médecins obtiennent par ordonnance que l'on munisse chaque maison d'une fosse à déchets.
Vers 1531, la cohabitation avec les cochons, les volailles, les lapins est également interdit.
Au XVIIe siècle (1601-1700), un nouveau métier est créé : celui de chiffonnier.
Ces déchets y sont amenés dans des voitures tirées par des chevaux.
Les
chiffonniers
récupèrent
tous
les
matériaux
afin
de
ne
laisser
que
les
matières
organiques
avec
lesquelles
on
fera du compost.
Ce sont les premiers recycleurs.
Sous
Louis
XIV
(1638-1715),
la
situation
commence
à
s'améliorer
parce
que
la
police
taxe
lourdement
les
gens
qui
ne respectent pas la loi !
En
1799,
une
ordonnance
de
police
impose
aux
propriétaires
et
locataires
parisiens
de
balayer
chaque
jour
devant
leur logis.
Au XIXe SIÈCLE (1801-1900), c'est le début d'une réelle gestion des déchets.
A Paris, dès 1864, à l'annonce d'une corne, les habitants devaient sortir leurs ordures dans des seaux que ramassaient les balayeurs... mais les résultats n'étaient pas très probants.
En 1883, les découvertes de Pasteur (1822-1895) se révèlent décisives dans l'histoire de l'hygiène.
Les découvertes de la science sur le danger des bactéries rendent les gens sensibles à l'importance d'une meilleure hygiène et on crée des réseaux d'eau potable et d'égouts.
La même année, Eugène Poubelle (1831-1907) arrive sur la scène politique parisienne et prend les fonctions de préfet de la Seine.
En
1884,
Eugène
Poubelle
,
par
arrêté,
impose
à
tous
les
Parisiens
d'utiliser
un
récipient
(boîtes
à
ordures)
pour
mettre leurs déchets, au lieu de les jeter dans la rue comme auparavant.
Au
début,
personne
n'aima
ce
changement
et
pour
se
moquer
du
préfet,
on
appela
ce
récipient
une
"poubelle"
(du nom du préfet).
Les
Parisiens
ont
pour
obligation
de
disposer
de
trois
récipients
:
un
pour
les
matières
putrescibles,
un
pour
les
papiers et chiffons et le troisième pour le verre et la faïence ou les coquilles d'huîtres.
C’est presque le début de la collecte sélective !
Il
aura
fallu
patienter
près
d'un
siècle
entre
l'invention
de
la
poubelle
et
la
mise
en
place
d'une
véritable
collecte
et de lieux de stockage des déchets.
De nos jours, 15 juillet 1975 : première grande loi-cadre française sur la gestion des déchets promulguée.
Elle instaure l'obligation pour chaque commune de collecter et d'éliminer les déchets des ménages.
Au
Puy
du
Fou,
trier
les
déchets
est
une
obligation
légale
et
le
Parc
s'y
attelle
avec
ferveur
puisque
sa
déchetterie
emploie une quinzaine de personnes !
De nombreuses poubelles sont réparties dans tout le parc avec un effort notable.
Par exemple, l'apparition d'une poubelle pour le compost, en plus de celle pour le recyclage.
Dans
le
cadre
de
sa
démarche
environnementale,
le
Puy
du
Fou
s'engage
aussi
à
respecter
les
exigences
légales
et
réglementaires.
Elle s'appuie sur 5 grands principes :
-
Gérer nos déchets en améliorant la part de déchets valorisés,
-
Gérer notre consommation d'énergie en utilisant des nouveaux équipements plus économes en énergie,
-
Préserver
la
ressource
en
eau
en
maîtrisant
notre
consommation
d'eau
potable
avec
des
nouveaux
équipements plus performants, mais aussi en assurant un traitement optimal de nos rejets d'eaux usées.
-
Protéger
la
biodiversité
via
des
programmes
internes
sur
le
parc,
mais
aussi
via
des
programmes
de
conservation nationaux et internationaux des espèces sauvages et de leurs habitats.
-
Sensibiliser les visiteurs et les employés à la préservation du patrimoine naturel.
Depuis 2022, les équipes du Puy du Fou s’engagent dans la réduction de l’utilisation du plastique !
Tous les verres en RPET ont été remplacés par des ecocups sur l’ensemble de nos restaurants de vente à emporter.
Basé
sur
un
système
de
consigne,
et
en
lien
avec
les
engagements
du
Puy
du
Fou
pour
l’environnement
et
la
réduction des déchets, cela représente 500 000 gobelets en moins sur une saison.