Le Vélum aussi appelé Velarium.
C'était
une
grande
voile
que
l'on
étendait
au-dessus
des
spectateurs,
dans
les
théâtres
et
amphithéâtres
romains,
simulant
un
plafond
et
servant
soit
à
diminuer
la
hauteur
d'un
local,
soit
à
protéger un lieu du soleil.
Le
plus
grand
Velum
était
au
Colisée
de
Rome
et
sa
manœuvre
était
confiée
aux
marins
de
la
flotte
de
Misène.
En 2011, pour le confort des visiteurs, le Puy du fou a investit dans l'installation d'un Velum.
Technique ancienne venant des romains destinée à protéger les spectateurs.
Cette
toile
suspendue
au
dessus
des
tribunes
relève
d’une
prouesse
d'architecture
et
de
technologie
complexe va ombrager les arènes de 80 m par 100 m, soit 6000 m² de toile tendue rouge.
Pour
les
observateurs,
80
x
100
devraient
faire
8000
m²,
les
2000
m²
manquant
représentent
le
rond central de l’arène.
Cette
technique
fut
présentée
pour
la
première
fois
en
72
après
J.C.
au
Colisée
de
Rome
et
dura
500
ans.
Ensuite, elle sombrera dans les livres d'histoire.
Connu
sous
"Amphithéâtre
des
Césars",
cet
édifice
prît
au
Moyen-âge
son
nom
actuel
de
Colisée,
en
raison de sa proximité avec une statue colossale de Néron !!!
Mais quel était le principe de fonctionnement ???
L'ensemble
était
centré
sur
le
grand
anneau
formant
lucarne
(1),
auquel
on
attachait
les
cordages
qui
manœuvraient les toiles.
Durant la première phase, l'anneau était amené du sol de l'arène au niveau de la corniche (2-6).
L'opération
était
effectuée
avec
des
cordages
qui
allaient
de
l'anneau
à
l'extrémité
des
piquets
(3)
et
au
moyen
de
poulies
passaient
à
l'extérieur
pour
descendre
jusqu'aux
bornes
de
pierre
qui
entouraient l'amphithéâtre (4).
Sur
ces
grosses
bornes
étaient
fixés
des
treuils
auxquels
étaient
fixés
à
leur
tour
l'extrémité
des
cordages et les rouleaux-guides (5).
La rotation de ces treuils, parfaitement synchronisée, opérait le soulèvement de l'anneau.
Ensuite, le tronçon extérieur de chaque cordage était ramené vers le haut jusqu'au piquet (7).
Dans
une
seconde
phase,
à
partir
de
chaque
piquet
on
glissait
une
autre
corde
que
l'on
accrochait
à
l'anneau, plus bas que la première (8-9).
Cette
série
de
cordes
inférieure,
tirée
par
d'autres
treuils
et
d'autres
poulies
(8-10)
sur
la
terrasse
de
la
galerie
supérieure
(summa
cavea),
formait
une
toile
d'araignée
(11)
destinée
à
soutenir
les
toiles
du velarium.
Elles avaient leur pointes convergentes et se déroulaient d'en haut.
Elles étaient reliées entre elles de façon à se rejoindre dans l'anneau central (12).
René
Chambon,
ingénieur
des
Arts
et
métiers
à
la
retraite,
a
travaillé
avec
le
Puy
du
Fou
pour
la
réalisation d'un velum suspendu au dessus des tribunes de l'arène gallo-romaine.