La
plupart
des
récipients
en
verre
proviennent
de
nécropoles
découvertes
ces
trente
dernières
années.
Ils datent du Bas-Empire (IVe s.).
Le matériau est de médiocre qualité (impuretés, bulles...) et témoigne d'un déclin technique.
Les teintes obtenues fortuitement vont du bleu au jaune en passant par le vert.
Les formes et les décors sont assez simples.
La production devait être locale, des lingots de verre ont été découverts à Frénouville.
Si
des
ateliers
ont
fonctionné
dans
la
région,
ils
ne
manquaient
ni
de
matières
premières
(silice
et
potasse) ni de combustible (bois).
L'art du verre est d'origine égyptienne.
Après
l'Italie,
la
Gaule
a
connu
aussi
des
artisans
verriers
très
habiles
souvent
influencés
par
les
verriers de Germanie (Cologne).
À l'époque gallo-romaine, le verre est un matériau de luxe réservé aux couches sociales élevées.
Moins luxueux que la vaisselle en argent et en bronze, il dépasse en valeur la céramique.
D'ailleurs les fouilles archéologiques le confirment :
le verre est découvert le plus souvent dans de "riches" sépultures.
Dans les nécropoles, les récipients en verre ont une destination funéraire :
vase à onguent, à parfum ou contenant des boissons qui accompagnaient le défunt jusqu'à l'au-delà.
Il n'existait pas pour autant de verre à usage exclusivement funéraire.
Nous avons affaire à des récipients que les morts avaient l'habitude d'utiliser de leur vivant.