Dans la nuit, une silhouette,
Dressée face au vent du temps,
Un bras tendu, un cri muet,
Vers l’histoire et ses tourments.
La lueur danse sur la pierre,
Reflet d’un passé en feu,
L’ombre, figée, reste fière,
Porteuse d’espoirs silencieux.
Que dit-elle à l’infini ?
Un serment, un dernier vœu ?
Dans l’écho d’un monde épris,
Elle montre l’avenir heureux.
Sous les voûtes de pierre, le silence règne,
Les armures figées, gardiennes d’un songe ancien.
Le feu crépite, reflet d’un passé glorieux,
Dans la pénombre, luit l’éclat mystérieux.
Le chevalier, las, contemple ses batailles,
Le poids des guerres, des serments, des failles.
Sa cotte brille, mais son regard s’éteint,
Portant les souvenirs des victoires et des destins.
Autour de lui, des ombres figées,
Frères d’armes, spectres d’épopées.
Leur silence parle de bravoure et de labeur,
D’une époque où l’honneur était la lueur.
Mais dans ce repos, une flamme demeure,
Un cœur qui rêve d’un monde sans heurts.
Ainsi veille le chevalier en sa demeure,
Gardien d’un idéal, porteur d’espoir et d’ardeur.
Sous l'acier brillant, l’écho d’un serment,
Le chevalier fend le vent du levant.
Sa monture drapée d’emblèmes d'antan,
Porte la gloire des jours triomphants.
Dans l’arène où la poussière tournoie,
Le cliquetis des armes danse avec la foi.
Un heaume orné, gardien de l’honneur,
Abrite le cœur d’un noble rêveur.
Autour, des bannières flottent dans le silence,
Comme des témoins d’âges de vaillance.
La fumée, douce cape d’un passé troublé,
Couvre le décor d’un voile immaculé.
Et dans ce duel dans lequel l’histoire revit,
Le chevalier, ombre d’un temps qui s’enfuit,
Charge avec ardeur, porté par l’idéal,
D’un monde où justice jamais ne fait mal.
Que reste-t-il des âmes guerrières ?
Le fracas des armes, une prière,
Le galop du courage, une quête sacrée,
Le souvenir gravé d’une lutte adorée.
Dans un palais de marbre et d'or,
Sous un ciel peint d'un pastel qui dort,
Les dames en robes, fières et parées,
Dansent l'éclat d'une époque adorée.
Un général, au sourire éclatant,
Tend la main, noble et triomphant,
La lumière des bougies caresse leurs traits,
Illuminant un rêve aux siècles figés.
Les coiffures, hautes, voiles de gloire,
Portent des navires, des fragments d'histoire.
Les couleurs vibrent, satin et velours,
En un tableau de faste et d'amour.
Les spectateurs, pris dans le passé,
Voyagent là où le temps s'est cassé.
Dans ce théâtre, à la beauté suprême,
Chaque geste murmure : carpe diem.
"Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain".
Sous la lumière tamisée d’un jour voilé,
Un cartographe rêve, le regard captivé.
Le globe révèle des terres à tracer,
Mystères du monde qu’il cherche à percer.
Lentement, la loupe effleure les contours,
De l’inconnu, il bâtit des discours.
Océans vastes, reliefs effacés,
Chaque détail murmure des récits cachés.
Est-ce l’appel des îles lointaines,
Ou le secret des jungles anciennes ?
Sa main tremblante suit les méridiens,
Guidée par l’étoile et les anciens chemins.
Au-delà des cartes, c’est l’esprit qui voyage,
Dans les plis d’un rêve, au cœur des mirages.
Un simple globe, mais un monde à conquérir,
La quête d’un homme pour tout découvrir.
Sous l’éclat doré d’une lumière envoûtante,
Le cheval s’incline, figure élégante.
À ses côtés, deux hommes fiers et vaillants,
Gardiens d’un art noble, héritage éclatant.
L’eau miroite sous leurs pas mesurés,
Révélant des reflets d’un passé sacré.
Les étoffes rouges, les plumes au vent,
Murmurent des récits d’un temps flamboyant.
Dans ce tableau vivant, chaque geste est précis,
Symbole d’un respect ancien et raffiné.
Le cheval, docile, transmet sa grandeur,
L’instant est gravé d’une subtile ferveur.
Est-ce un serment d’honneur, un salut discret,
Ou l’écho d’une gloire que nul n’oublierait ?
Qu’importe l’histoire, ce moment suspendu,
Fait vibrer l’âme d’un souffle continu.
Sur le roc d’un monde ancien,
Un loup s’élève, fier gardien,
Ses yeux brillent d’un éclat doux,
Devant la main tendue de la femme en blanc et rouge.
Une couronne de fleurs ceint son front,
Elle porte la paix comme une chanson,
Dans sa paume, une offrande discrète,
Un pont d’amour, simple et honnête.
Le vent murmure entre les bois,
Portant un secret qu’ils savent, eux trois :
Le loup, la dame, et l’écho des âmes,
Unis par la nature, sans armes.
Il baisse le museau, humble et sage,
Elle sourit, figée dans son image,
Et là, dans ce moment suspendu,
Un monde entier semble retenu.
Car l’amour, qu’il soit bête ou humain,
Est tissé de fils invisibles et divins,
Et dans cet instant de lumière et de foi,
Ils nous rappellent ce que nous sommes, parfois.
Un souffle, une caresse, un battement,
Le loup, la dame, un instant hors du temps.
Les bras ouverts vers l’infini,
Sous un ciel éclatant, elle prie.
Une robe blanche, pur éclat,
Pour une offrande, un tendre combat.
Le soldat derrière, figé, muet,
Gardien d’un serment, discret.
Mais elle, vivante, brûlante d’espoir,
Invite le ciel à recevoir son histoire.
Les tambours résonnent, l’air vibre,
Un moment sacré, puissant et libre.
Dans ce théâtre de pierre et de feu,
Elle danse pour les dieux silencieux.
Oh femme, ton cri traverse le temps,
Comme une flamme contre le vent.
Que ton offrande soit entendue,
Que ton courage jamais ne soit perdu.
Sous le ciel doux d’un soir ancien,
Roule la voiture au charme ancien.
Jaune éclatant, noir raffiné,
Elle traverse le temps, si bien conservée.
Sur le toit, des valises chargées d’histoires,
Promesses d’un voyage ou d’un doux départ.
Dans l’air flotte un parfum d’antan,
Un écho joyeux des jours éclatants.
Le château veille, noble et distant,
Gardien des souvenirs des siècles passants.
La nature s’épanouit, en parfait décor,
Pour ce joyau roulant, vibrant encore.
Oh, que murmure le vent aux passagers ?
Des contes oubliés où des rêves à partager ?
Dans cette voiture, le passé revit,
Un fragment d’histoire, jamais fini.
Dans l’ombre tremblante d’un abri de guerre,
Un soldat murmure à travers la poussière.
Le combiné gronde, porteur de destins,
Des mots lourds de peine traversent les chemins.
Sous son képi, l’espoir et l’effroi,
Entre vie et chaos, il tient la foi.
La lueur d’une bougie, frêle et vacillante,
Éclaire son visage, âme vaillante.
Chaque appel porte un cri d’humanité,
Un pont fragile vers l’éternité.
Dans le tumulte d’un monde déchiré,
Il garde la ligne, ancré, dévoué.
Au cœur des tranchées, là où le temps s’efface,
Un héros discret trace son espace.
Une voix, un message, un souffle transmis,
Gardien silencieux des combats sans répit.
Dans la nuit profonde éclate un éclair,
Un cri silencieux, un souffle sincère.
Des rais de lumière percent le noir,
Révélant l'espoir, sculptant l'histoire.
Bleu de l'azur, rouge de feu,
Blanc d'une paix aux mille vœux.
Les drapeaux dansent au vent d'hier,
Chantant encore un monde fier.
Ô Liberté, flamme éternelle,
Guide nos âmes, éclaire nos ailes.
Que jamais l'ombre ne t’enchaîne,
Que toujours ton éclat nous entraîne.
La plume danse sur le parchemin fragile,
Traçant des mots d’un temps gracieux.
L’encre s’étale en courbes parfaites,
Confession d’une âme en quête.
Le bras, paré de broderies d’or,
Guide l’écrit d’un destin encore.
Sous la lumière tamisée et douce,
Chaque lettre murmure, chaque trait s’effarouche.
Est-ce un pacte, un serment, une missive ?
Un vœu d’amour ou une requête décisive ?
La table, complice d’innombrables histoires,
Garde le secret d’un passé illusoire.
Oh, douce plume, messagère fidèle,
Portes-tu l’espoir ou une sentence cruelle ?
Dans le silence sacré, tout s’éternise,
Le cœur suspendu au fil de l’écrit qui se précise.
Lumière du cœur...
Dans la nuit profonde, un éclat,
Un cœur dressé, tracé de foi,
Pulsation d’espoir, de combat,
Symbole d’un amour sans loi.
Les rayons percent l’horizon,
Comme mille voix dans le vent,
Portant l’écho d’une nation,
D’un serment gravé dans le temps.
C’est la flamme qui ne s’éteint,
Un feu sacré, un doux murmure,
Un battement, simple et divin,
Gravé en lettres d’azur.
L’ombre et la Flamme
Le Chevalier des Songes
L’Eclat d’un Bal Eternel
L’Appel des Horizons
Le Salut du Chevalier et de l’Etalon
Le Chant de la Dame et du Loup
La Prière du Soleil
La Voix des Tranchées
La Promenade d’Antan
Liberté en Lumière
La Veillée du Chevalier
Dans un petit village niché entre collines et forêts, un vieux mur de pierre défiait le temps.
Jadis
partie
d’un
grand
château,
il
ne
restait
de
l’édifice
que
ces
pierres
rugueuses,
témoins
silencieux
d’un
passé oublié.
Pourtant,
quelque
chose
d’enchanteur
avait
pris
possession
de
ses
fissures
:
des
rosiers
grimpants
aux
fleurs
d’un rose éclatant.
On racontait qu’il y a bien longtemps, une jeune femme nommée Élise vivait dans le château.
Fille
du
seigneur
du
château,
elle
aimait
cultiver
des
roses
et,
chaque
matin,
elle
venait
en
prendre
soin,
chuchotant
à
leurs
pétales des secrets que seules les fleurs pouvaient entendre.
Mais un jour, une guerre éclata, et le château fut abandonné.
Élise
disparut,
mais
ses
roses
continuèrent
à
pousser
comme
si
elles
cherchaient
à
toucher
le
ciel
en
défiant
les
saisons
et
le
passage du temps.
Un siècle plus tard, un voyageur s’arrêta devant ce mur couvert de fleurs.
Intrigué, il s’approcha et cueillit une rose.
Aussitôt, un vent doux s’éleva, et il crut entendre un murmure, une voix légère comme un soupir : "Merci de ne pas m’oublier…".
Le village entier parla de cette étrange rencontre.
Certains disaient que c’était l’âme d’Élise qui veillait encore sur ses fleurs.
D’autres pensaient que c’était simplement la magie de la nature.
Mais une chose était certaine : tant que les roses fleuriraient sur ce mur ancien, l’histoire d’Élise ne serait jamais oubliée.
Le Miroir des Souvenirs.
Dans une loge aux lumières tamisées, Éléonore se prépare.
Autour d’elle, des lettres anciennes, des roses fanées et un grand miroir reflète son visage maquillé d’ombres et de lumière.
Ce soir, elle joue son dernier rôle.
Depuis des années, elle incarne des héroïnes tragiques, des amoureuses oubliées, des reines déchues.
Mais ce soir, elle n’interprète personne d’autre qu’elle-même.
Elle s’approche du miroir, glisse une main gantée sur son reflet et sourit.
Un sourire triste, chargé de souvenirs.
Dans cette glace, elle ne voit pas seulement son visage d’aujourd’hui, mais aussi celui d’hier.
La jeune femme pleine d’ambition, l’artiste adulée, la femme amoureuse.
Un bruissement derrière elle la ramène au présent.
C’est l’heure.
Elle
prend
une
dernière
inspiration,
effleure
du
bout
des
doigts
une
lettre
jaunie
accrochée
à
son
miroir,
puis
se lève.
La scène l’attend.
Et avec elle, le dernier rideau d’une vie consacrée aux rêves
Sous les voiles pourpres d’un théâtre embrasé,
Deux ombres s’élancent, leurs lames croisées.
Dans l’éclat du métal et la danse du feu,
Se joue un duel, un combat audacieux.
Le velours écarlate caresse les chandeliers,
Et la scène s’embrase de l’écho guerrier.
L’un en noir, silhouette de la nuit,
L’autre, en rouge, porte l’honneur et la vie.
Chaque pas résonne, défi vibrant,
Un ballet de forces, un instant trépidant.
La justice, la vengeance, des causes mêlées,
Leurs cœurs battent au rythme de l’épée.
Le temps suspend son souffle divin,
Là où les héros sculptent leur destin.
Sous la lueur des flammes, la bataille s’écrit,
Dans les ombres du théâtre, l’histoire s’enfuit.