Dans les différents châteaux du Puy du Fou, une chapelle était consacrée à Marie-Madeleine.
Marie-Madeleine
serait
née
en
l'an
3
de
notre
ère
et
aurait
été
la
fille
de
l'archiprêtre
Syrus
le
Yaïrite,
prêtre
de David.
Marie Madeleine, soeur de Marthe et de Lazare, était d'une famille distinguée de Béthanie.
Marie
avait
reçu
en
héritage
le
château
de
Magdala,
en
Galilée,
d'où
lui
vint
le
surnom
de
Madeleine
(Marie
de Magdala), et elle y vivait dans le luxe et les plaisirs au point qu'elle devint le scandale de toute la Galilée.
On ne la connut bientôt que sous le nom de la Pécheresse.
En
punition
de
ses
débordements,
elle
fut
possédée
du
démon
jusqu'au
jour
où
le
Sauveur
l'a
délivre
des
sept démons de Satan.
Comme
d'autres
disciples,
Marie-Madeleine
assiste
au
supplice
de
la
crucifixion
de
Jésus
et
à
sa
mise
au
tombeau.
Peu de temps après, elle reçoit l'une des premières visites du Christ ressuscité.
Un
texte
apocryphe
du
codex
de
Berlin,
écrit
en
copte
à
la
fin
du
II°
s.,
porte
le
nom de : Évangile de Marie.
Il
s'agit
d'un
texte
à
caractère
religieux
comprenant
un
dialogue
entre
le
Christ
et Marie de Magdala et les autres disciples.
Selon
les
Questions
de
Marie,
qui
date
de
la
fin
du
III°
s.,
Marie-Madeleine
est
la partenaire privilégiée de Jésus.
Marie-Madeleine
a
été
et
est
considérée
par
certains
comme
une
incarnation
du
Féminin
Sacré,
représentant
d'une
certaine
manière
la
Déesse-Mère,
dont
le
culte s'étendait au Moyen-Orient dans l'Antiquité.
Au
travers
de
mythes,
de
légendes
et
de
symboles,
un
conte
romanesque
s'est
élaboré autour d'elle et s'est répandu en Europe.