Famille
des
"ovins"
,
du
latin
ovinus
qui
concerne
la
famille
des
moutons,
(Béliers,
brebis
et
agneau – agnelle).
Le
berceau
de
la
race
est
la
Sologne
(région
naturelle
forestière
française
de
la
région
Centre
comprise entre la Loire et le Cher)..
A
l'âge
adulte,
sa
taille
est
d'environ
0,60
à
0,70
cm
et
le
poids
pour
les
brebis
est
de
55
à
65
kg, pour les béliers de 80 à 90 kg.
Son espérance de vie est de 12 à 15 ans.
La masse moyenne des toisons (laine) est de 1,5 kg pour les femelles, de 2,5 kg pour les béliers.
Les
solognotes
sont
d'excellentes
mères
(matures
à
8
mois
et
jusqu’à
10
ans)
et
montre
d’excellentes qualités maternelles et les béliers sont actifs toute l'année.
Après 5 mois de gestation, la femelle (la brebis) met bas de 1 à 2 jeunes par an, les agneaux.
Intelligent, vif, curieux, indépendant, son caractère est proche de celui des chèvres.
Race
très
rustique,
adaptée
aux
terres
humides,
elle
ne
craint
pas
l'eau
et
est
résistante
aux
maladies.
Utilisée
au
défrichage,
valorisation,
entretien
des
espaces
difficiles
et
de
qualité
très
médiocre
(bords
de
rivière,
sous-bois…),
elle
est
capable
de
rester
en
extérieur
toute
l'année
et
par
tout
temps, ce mouton se contente d'une végétation pauvre et ligneuse (plante composée de bois).
Vers 8900 avant Jésus Christ, sa domestication se déroula en premier lieu en Irak.
Au VII siècle, il arrive sur notre territoire sous sa forme domestiquée.
Dès
le
XVème
siècle,
au
sortir
de
la
Guerre
de
Cent
Ans,
les
moutons
seront
la
seule
fortune
des paysans.
La Renaissance sera une époque prospère pour le commerce des laines.
Vers
1850,
l´effectif
ovin
Solognot
est
estimé
à
300
000
têtes
et
il
est
principalement
le
revenu
des paysans.
Vers
1910,
suite
à
la
création
de
routes,
le
réaménagement
du
réseau
de
drainage,
la
population chute ainsi à 50 000 têtes.
Dans les années 60, l'effectif descend à 1.000 têtes.
En 1968, la race est mise en réserve génétique.
En 1976, un plan d’accouplement est élaboré pour gérer et limiter la consanguinité.
En
2013,
cette
race
menacée
d'extinction
remonte
à
3.000
brebis
avec
une
soixantaine
d’éleveurs
participant
à
la
sauvegarde
du
Solognot
(dont
la
majeure
partie
ne
se
trouve
pas
en
Sologne).