L'été
dernier,
au
cours
du
spectacle
la
Cinéscénie,
on
a
évoqué
pour
vous
le
souvenir
du
marchand
de
quenouilles
arrivant
chez
nous
à
la
veillée….,
vendeur
d'almanachs
toujours
très recherché les jours de foire.
Cela me fait penser à tous ceux qu'on appelait coureurs, galopins, calourets, cherche-pain…..
Ils
parcouraient
la
campagne
pour
vendre
des
tisanes
(la
sanguenite
contre
les
vers),
des
liens de fer appelés arçons pour lier les sabots.
Il
y
avait
encore
le
marchand
de
sangsues,
le
marchand
de
complaintes,
le
marchand
de
bouchons de vaisselle qui faisait la joie des ménagères et le marchand de messe.
La
pauvreté
des
gens
et
peut-être
le
manque
de
dévotion
obligeaient
ce
dernier
à
ne
vendre
que des demis ou des quarts de messe.
On
trouvait
aussi
de
multiples
petits
métiers
indispensables
à
la
vie
de
la
ferme,
comme
le
rémouleur,
le
rétameur,
le
taupier,
le
forgeron
et
le
cordonnier
ambulant
(appelé
le
sabourin)
qui trouvait toujours par ci, par là, un soulier à coudre.
A cette époque, une paire de chaussures de cuir ne devait-elle pas durer une vie d'homme ?
La plupart de "ces gens de passage" acceptaient le couvert préparé et le gîte dans la grange.
Autres temps… autres manières de vivre.
Le
marchand
de
quenouilles
et
les
vendeurs
d'almanachs
s'en
sont
allés
avec
tous
ces
petits
métiers.
Le temps a tout effacé….
Comme
moi,
essayez
donc
de
les
découvrir,
vous
verrez,
ils
étaient,
malgré
tout,
bien
sympathiques !
Jacques Maupillier (Garde)