C'est
ici
que,
le
23
mars
1796,
s'est
achevée
l'Épopée
Héroïque
de
celui
qui
fut "LE ROI DE LA VENDEE".
Celui
que
le
peuple
vendéen
appelait
familièrement
"MONSIEUR
CHARETTE".
Un
petit
cadet
de
famille,
François-Athanase
CHARETTE
de
la CONTRIE, né dans un manoir au-dessus de Nantes en 1763.
Peu
fortuné,
il
s'engage
dans
la
Marine
Royale,
participe
comme
Officier
à
la Guerre d'Indépendance des ÉTATS-UNIS d'Amérique.
Il
démissionne
au
début
de
la
Révolution,
et
se
marie
avec
la
veuve
d'un
de
ses
cousins
dont
il
courtisait
la
Fille,
que
SAPINAUD
DE
LA
RAIRIE
épousera plus tard, après la guerre.
Il
habitait
le
modeste
manoir
de
son
épouse,
FONTECLOSE
en
la
GARNACHE,
d'où
il
partit
pour
Paris,
le
10
août
1792,
avec
d'autres
futurs
Officiers des Armées Vendéennes.
Il
participe
à
la
défense
de
la
famille
Royale,
au
château
des
Tuileries,
échappe au massacre et revint à Fonteclose.
Pour
tuer
le
temps,
il
organise
de
multiples
parties
de
chasse
avec
ses
métayers, qui l'invitaient aux noces de leurs fils et filles.
Le
14
mars
1793,
cédant
aux
pressantes
et
menaçantes
sollicitations
des
Jeunes
du
Marais,
il
prend
leur
tête,
pour
la
défense
de
leurs
LIBERTES,
et
pendant trois longues années à travers les chemins et halliers de Vendée.
Il ne passa pas la Loire avec les autres.
Il
tiendra
en
haleine,
de
victoires
en
défaites,
les
troupes
de
la
République
envoyées
contre
ces
Vendéens
à
qui
on
voulait
enlever
leur
âme,
leur
promettant
même,
en
signant
le
Traité
de
la
Jaunaye,
la
LIBERTE
religieuse,
à
cette
opiniâtre
Vendée,
qui
finit
par
triompher
avec
le
CONCORDAT
de
1801,
où
NAPOLÉON,
ce
fils
de
la
Révolution,
s'inclina
face aux revendications vendéennes.
Et
en
venant
sur
les
derniers
pas
de
CHARETTE,
à
la
CHABOTTERIE,
vous
referez
le
chemin
douloureux,
suivi
par
CHARETTE,
de
l'endroit
où
il
tomba,
marqué
par
une
CROIX
de
granit,
au
Logis
de
la
CHABOTTERIE,
en
Saint-Sulpice-leVerdon,
où
devant
la
grande
table
de
bois
massif
sur
laquelle
il
fut
pansé,
il
prit
son
premier
repas
de
prisonnier,
avant
de
tomber
sous
les
balles
Révolutionnaires,
sur
la
Place
Viarme
à
NANTES,
le
29 mars 1796.
Ce
jour-là,
alors
que
le
roi
de
la
Vendée
s'affaissait
dans
le
bois
de
la
Chabotterie,
c'était
le
glas
de
la
Vendée
insurgée
qui
flottait
au-dessus
des
prés, des champs ; il était midi et demi.
La
tradition
raconte
que
dans
la
ferme
voisine
du
FOSSE,
la
famille
GEAY
prenait
son
repas,
lorsqu'un
jeune
entra
en
courant
"MONSIEUR
CHARETTE est pris !".
Les
hommes
baissèrent
la
tête,
repoussant
leurs
écuelles,
les
femmes
se
signèrent en pleurant.
La VENDEE prenait déjà le deuil de son ROI !
Et
revivez
l'histoire
depuis
ce
Chemin
de
la
Croix
de
Charette
à
la
Chabotterie,
superbement
restaurée,
remeublée
comme
au
XVIIIème
siècle,
en
particulier
la
vieille
cuisine
où
Charette
fut
soigné,
la
table
sur
laquelle
il
répandit
son
sang,
et
tout
en
haut
du
Logis
une
superbe
charpente
du
XVIIIème siècle, abritant une belle exposition.
Pourquoi visiter la Chabotterie ?