D’une
tour
de
guet
romaine
édifiée
au
sommet
d’une
"colline
du
hêtre"
(Podium
fagus),
qui donnera son nom à une dynastie seigneuriale qui s’installera durant cinq siècles.
Renaud du Puy du Fou édifiera au XIIème siècle un donjon de pierre.
Rasé
par
les
Anglais
lors
de
la
guerre
de
Cent
Ans,
Guy
du
Puy
du
Fou
entreprit
alors
la
construction, à quelques centaines de mètres de là, d’un nouveau bâtiment fortifié.
Vers
1527,
François
du
Puy
du
Fou
commencera
la
transformation
du
château
dans
le
style de la Renaissance italienne, alliant la brique et le granit.
Son
fils
René
poursuivra
les
travaux,
avec
une
élégante
loggia
et
une
grande
galerie,
mais
sa mort empêchera la construction d’une seconde galerie.
Janvier 1794, la colonne du général Boucret incendie le château.
De
cette
époque,
il
ne
reste
qu’une
imposante
masse
de
granit
et
de
brique
et
il
ne
subsiste presque "intacte" que la loggia et l’aile nord du château des Puy du Fou.
Ces
ruines
dentelées
du
château
et
le
grand
miroir
d’eau
servent
de
toile
de
fond
depuis
1978 à la Cinéscénie du Puy du Fou.
Depuis la tribune, la vue joue avec la structure du château.
Le
contraste
entre
la
partie
conservée
qui
se
dresse
avec
ses
toits
restaurés
et
la
partie
centrale,
maintenue
à
l’état
de
ruines,
est
un
symbole
essentiel
de
la
représentation
du
spectacle.
De
nombreuses
séquences
du
spectacle
jouent
de
cette
opposition
assistée
par
des
techniques de projections, de jets d’eau et d'effets pyrotechniques.
La
technique
sert
à
exprimer
des
significations
diverses
telles
que
la
paix
opposée
à
la
guerre, la victoire à la défaite, l’éternité aux troubles passagers, etc.
Pendant
la
scène
des
guerres
de
Vendée,
l’embrasement
de
l’aile
en
ruines
est
une
image
forte qui reste souvent dans la mémoire des spectateurs.
Pour
mieux
répondre
aux
besoins
de
la
mise
en
scène,
le
château
a
fait
l’objet
d’aménagements particuliers.
Tous
les
aménagements
techniques
et
abris
des
acteurs
(villages)
sont
savamment
dissimulés.
Mais
nous
ne
parlerons
pas
maintenant
de
tous
ces
artifices
et
laissons
la
magie
du
spectacle opérer au profit de l’émotion et de l’histoire présentée.