Vent
de
Galerne
est
un
film
qui
a
été
tourné
1989
pour
une
durée
de
tournage de 10 semaines.
Nous
avons
vu
aussi
précédemment,
que
le
village
où
se
déroule
l'action
a
été
reconstitué (en 60 jours) au Puy du Fou.
Pour
les
scénes
en
intérieur,
3
maisons
seront
construites
et
équipées
pour
pouvoir accueillir le matériel technique.
D'abord
appelé
"Puy
de
Galerne",
il
prendra
quelques
années
plus
tard
le
nom
de "Village 18ème".
Ce
film,
né
de
la
volonté
et
de
la
ténacité
d'un
producteur
Claude
NEDJAR,
n'a
malheureusement pas eut le succès escompté.
Et pourtant, le producteur avait su convaincre toute une région de l'intérêt de son projet.
La
région
avait
répondu
présente
et
avait
mis
en
place
diverses
structures
afin
d'apporter
huit
millions
de
francs
sur
les
trente-cinq
prévus
au
budget.
Le
producteur
avait
aussi
réussi
à
décider
le
Canada
à
coproduire
le
film
et
à
persuader
une
compagnie
américaine,
la
Twentieth
Century
Fox
à
le
distribuer
à travers le monde (27 pays) pour 1.500.000 spectateurs espèrés.
Ce producteur a voulu replonger les vendéens dans leur histoire.
A ses côtés, un réalisateur : Bernard FAVRE.
L'histoire,
est
basée
sur
un
ouvrage
d'André
GUILLOTEAU :
"Sous le Vent de Galerne".
Ce film retrace "un moment" de l'histoire de Vendée.
Il
n'a
nullement
la
prétention
de
vouloir
exprimer
sur
ce
que
furent
les
Guerres
de
Vendée,
période
de
drame
et d'horreur.
Laisserons
aux
historiens
le
soin
de
se
pencher
sur
la
manière
dont
sont
relatés
les
aspects
historiques
de
cette
époque.
Mais
l'important
pour
ce
film
n'est-il
pas
d'avoir
mis
en
lumière
une
page
de
notre
histoire
bien
souvent
oubliée...
par
les
autres.
Voici un résumé du film :
En
ce
printemps
1793,
un
méchant
vent
de
galerne
semble
souffler
de
Paris
sur
la
vieille province de l'ouest, la Vendée.
Pourtant,
ses
représentants
aux
Etats
Généraux
en
1789
avaient
porté
à
Versailles
des
cahiers
de
doléances
aussi
revendicateurs
et
chargés
d'espoir
que ceux de tout le pays.
Pourquoi donc quatre ans plus tard tout a-t-il tant changé ?...
Dans le bocage vendéen, la chasse aux prêtres réfractaires a commencé.
Coupables
d'avoir
refusé
le
serment
de
fidélité
à
la
République,
ils
sont
désormais traités en hors-la-loi et traqués.
Au
village,
la
Garde
Nationale
fait
brusquement
irruption
chez
le
forgeron,
André Bluteau.
Le
jeune
homme
est
soupçonné
de
cacher
l'ancien
curé
réfractaire
de
la
paroisse "Pancrace".
Alors
que
l'annonce
de
la
mort
du
roi
se
répand
comme
une
traînée
de
poudre
en
Vendée,
d'autres
bruits
inquiètent
les
paysans
:
la
jeune
République
est,
paraît-il,
menacée
aux
frontières
et
fait
appel
à
ses
fils
pour
repousser
l'envahisseur prussien et autrichien.
Elle décrète la levée en masse d'une nouvelle armée.
Chaque village devra fournir un contingent d'hommes.
Dans la région, c'est la consternation... et la colère.
André, le premier, va redresser sa faux et en faire le symbole de la révolte.
Pour
échapper
à
une
conscription
injuste
parce
qu'elle
ne
frappe
que
les
plus
humbles,
André
et
ses
compagnons,
rejoints
bientôt
par
d'autres
villages,
vont
se
rendre
au
chef-lieu
pour
y
brûler
les
registres
paroissiaux
et
faire
ainsi disparaître les listes de conscription.
Mais
la
manifestation
dégénère
rapidement
et
tourne
en
insurrection
:
effractions, destructions, viols entachent cette journée.
Le cycle de la répression se met inexorablement en marche.
Pris
dans
l'engrenage,
André
entraîne
ses
amis
dans
les
bois
qui
désormais
leur
servent de refuge.
La
vie
se
réorganise
clandestinement
:
le
prêtre
réfractaire
officie
dans
une
église de genêts, les paysans improvisent une armée : la leur.
Farouches
et
déterminés,
les
Vendéens,
dans
leur
bon
sens
paysan,
se
savent
incompétents dans l'art de la guerre.
Ils
vont
donc
dénicher
et
forcer
les
nobles
dont
la
guerre
est
le
métier
à
devenir leurs chefs et à épouser leur cause.
Delouche,
un
bourgeois
qui
les
a
rejoints,
propose
d'aller
trouver
le
Chevalier
de Charette.
André découvre alors un autre monde : celui des bals, des festivités, de l'insouciance avant le combat.
A
son
ralliement,
le
Chevalier
impose
deux
conditions
:
se
procurer
des
armes
et
cesser les exactions.
Avec
les
moyens
du
bord,
l'aide
et
les
conseils
d'un
compagnon
horloger,
les
villageois fabriquent trois canons.
L'heure est venue de passer à l'action.
Le village au complet se met en marche pour rejoindre la troupe de Charette.
Soudain, des coups de feu éclatent, des corps tombent.
Les Bleus ont tendu une embuscade et encerclent le village.
Les combats sont violents et inégaux.
Les
Républicains
réunissent
les
survivants,
les
enferment
dans
l'église
à
laquelle
ils mettent le feu.
Aux cris de désespoir peu à peu succède un chant religieux...
Mais
que
toutes
les
cloches
de
toutes
les
Vendées
ne
cessent
plus
jamais
de
sonner
les
libertés
promises
et
pour
les
quelles
la
Vendée
sera
toujours debout.
Au
printemps
1793,
les
révolutionnaires
vendéens
réalisent
qu'ils
ont
été
joués
par cette République qu'ils ont fait naître en 1789.
Pour
forcer
le
pouvoir
à
respecter
ses
promesses,
quand
on
est
vendéen,
on
oublie vite la e sociale à laquelle on appartient pour se révolter à nouveau...
Ce film fut un échec, n'ayons point peur de le dire.
La
seule
réussite
fut
la
construction
du
village
XVIII
éme
érigé
depuis
plus
de
20 ans.
Il
a
peu
changé
à
part
l'église
disparue
(brulée
dans
le
film)
et
remplacée
par
le
relais de poste.
Définition météorologique :
Vent entre le nord et l'ouest.
Cette dénomination usitée seulement en quelques localités.
On indique certains endroits des bords de la Seine et l'embouchure de la Loire.
La galerne est froide et humide et souffle en rafales violentes et fait quelquefois geler les vignes.