En
parcourant
le
village
XVIIIème,
le
visiteur
découvre
avec
étonnement
que
sa
construction remonte aux années 1988-1989.
Ce
village
a
été
le
décors
principal
du
film
"Vent
de
Galerne"
et
portera
le
nom
de
"Puy
de Galerne"
Jacques
Boissière,
architecte
des
Bâtiments
de
France,
s'est
appuyé
sur
un
important
travail
de
recherches
historiques
afin
de
donner
l'authenticité
d'un
village
du
Bas-
Poitou tel que vous auriez pu le découvrir au XVIIème ou XVIIIème.
Peu de bâtisses remontent au-delà du XVème siècle.
En
composant
cet
ensemble
architectural,
différents
éléments
de
construction
ont
été
repris.
Si
l'âme
du
village
repose
sur
ses
vieilles
pierres,
les
artisans
n'y
sont
pas
non
plus
étrangers.
Les
musiques
anciennes
sont
aussi
là
pour
nous
rappeler
la
richesse
de
notre
culture
régionale.
Je vous propose de parcourir les bâtiments ayant servit pour le film "Vent de Galerne".
(Photo Frédéric ALBERT)
En entrant dans le village, on découvre :
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Une forge au volume simple est adossée à la maison du forgeron.
---2---
La première maison (de l'ébéniste) est supposée être celle du forgeron.
Elle est à deux niveaux et couverte en croupe surmontée d'un épi de faîtage sur la toiture.
C'est à cette époque qu'apparaissent les menuiseries à six ou huit carreaux.
La
cheminée
est
une
récupération
qui
provient
de
la
Charrie
de
Montournais
et
date
sans
doute du XVème.
---3---
La
maison
des
senteurs,
la
plus
petite
des
maisons,
doit
être
considérée
comme
un
"reste"
de logis plus important.
Le
linteau
de
la
porte
d'entrée
est
une
pierre
armoriée
authentique
provenant
du
prieuré
de Chambretaud aujourd'hui disparu.
---4---
L'atelier
de
l'Enluminure
est
une
maison
de
tisserand
composée
selon
l'étude
faite
par
le C.A.U.E. (Conseil en Architecture Urbanisme et Environnement) de Vendée.
Elle possède deux pièces superposées.
Au
rez-de-chaussée
semi-enterré,
il
y
avait
la
salle
de
travail
et
à
l'étage
la
pièce
d'habitation qui communique directement avec un jardin potager.
---5---
La
maison
du
Sellier
est
aussi
à
regarder
comme une partie de construction modifiée.
Sa
petite
dépendance
actuellement
l'atelier
du
Relieur.
La
porte
d'entrée
est
une
copie
fidèle
de
la
porte
du
donjon
d'Ardelay
près
des
Herbiers
et
la
fenêtre
est
copiée
sur
une
du
château
de
Vendrennes.
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La
grange
provient
du
Châtellier
de
Dompierre,
elle
figurait
sur
le
cadastre
Napoléonien
et
pour
la
sauver
de
la
ruine
elle
a
été
entièrement
démontée
pour
être
reconstruite sur le site..
Une
ferme
(élément
de
charpente)
étant
trop
détériorée,
la
grange
a
été
réduite
d'une
travée.
La
grande
grange-étable
si
caractéristique
du
paysage
du
bocage
s'est
surtout
développée
au XIXème.
Mais elle apparaît à la fin du XVIIIème comme le révèlent quelques granges datées.
La plus ancienne se situe aux Moulières de l'Hermenault.
Elle a été démontée, pierres par pierres, et reconstruite sur le site du Village.
---7---
Le modèle de moulin utilisé au XVIII est le moulin tour avec ailes à voiles.
Le moulin du village provient de deux constructions.
Les
maçonneries
anciennes
proviennent
du
moulin
de
l'Epinay
à
Chambretaud
daté
de
1840
et
la
charpente
du
moulin
du
mont
des
Alouettes
qui
provenait
auparavant
du
moulin du Parc Soubise.
La charpente est datée de 1827.
En y pensant bien, vous flânez autour des témoins des guerres de Vendée.
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La
maison
de
la
faïencière
représente
avec
des
menuiseries
plus
tardives
le
presbytère
de
la petite église contiguë (l'église étant disparue pour les raisons du film).
Le
volume
est
simple,
couvert
par
un
toit
à
quatre
pans,
comme
souvent
à
cette
époque.
---9---
La Maison du Préfou est la plus réduite en dimension.
Le four accolé est reconstruit le plus fidèlement possible.
Plusieurs
éléments
ont
été
récupéré
et
notamment
l'entrée
et
la
hotte
du
four
aux
Châtelliers-Châteaumur.
Sous
l'Ancien
Régime
et
jusqu'à
la
Révolution,
les
paysans
cuisaient
leur
pain
soit
dans
un
four
individuel,
soit
dans
le
four
communal
ou
soit
par
obligation
dans
le
four
banal
appartenant au seigneur.
Ce dernier, au nom du droit de ban, percevait une redevance, souvent en nature, mais il devait en contrepartie entretenir le four et le chemin qui y conduisait.
On
cuisait
pour
la
semaine,
la
quinzaine,
parfois
plus,
de
gros
pains
chargés
de
mie
sous
une
grosse
croûte
afin
d'assurer
la
plus
longue
conservation
naturelle
possible.
Les villageois devaient marquer leur pain en indiquant le jour du dépôt et donner une buche de bois pour le cuire.
---10---
A l'endroit où se trouve l'Auberge et le Relais de Poste, se trouvait une église qui à été incendiée et détruite pour les raisons du film.
"L'Auberge - Ralais de Poste" s'inspire largement du "Relais de Poste" de Montaigu.