Vous
êtes
assis
autour
des
ruines
du
premier
Puy
du
Fou,
nom
étrange
qui
veut
dire
sommet
des
hêtres,
bâtit
au
XIIe
(12)
siècle,
détruit
au
XVe
(15),
né
de
choix
très
ancien
devenu
des
raisons
mortes,
longtemps
enfouis,
échappé
aux
regards
et
aux
mémoires,
il
n'est
plus
qu'aujourd'hui
monument muraille.
Ce
vieux
château
médiéval
à
été
porté
disparu
depuis
cinq
cents
ans,
pendant
dix
ans,
le
club
archéologique
du
Puy
du
Fou
à
arracher
les
ronces,
chassé
les
vipères,
gratter
la
terre
pour
dégager
une
ancienne
enceinte
fortifier
et
retrouver
les
ruines
mutiler
de
l'ancienne
demeure
de
Renaud du Puy du Fou.
De
cette
déchirure
du
temps,
s'évade
de
grands
souvenir
évanouis,
à
hauteur
des
Ogives
briser,
à
fleur
de
vieilles
fables,
l'élégance
de
la
fauconnière,
le
colombier
fantôme,
les
courses
de
furets
et
les passages de sanglier.
Sous
vos
pieds,
résonne
les
coups
des
puits
sellé
sous
les
charniers
d'eaux
mortes,
les
souterrains
murés sur des cryptes au bois dormant.
C'est
ici
même
entre
les
tours
de
garde
que
jadis
les
aigles
prenaient
leur
assonance,
c'est
ici
même
dans
cette
cour,
entre
le
pont-levis
et
les
doubles
faussés
que
les
jeunes
chevaliers
et
les
jeunes
paysans s'exerçaient au dressage des rapaces, des milles et des faucons avant de partir à la chasse.
Patiemment,
ils
avaient
des
oiseaux
de
proies
pour
traquer
et
rapporter
le
gibier,
pour
fondre
sur
un
héron
et
se
précipiter
sur
un
lièvre,
c'était
une
discipline,
mieux,
c'était
un
art,
c'est-à-dire
une
nécessiter et d'une passion, laisser dans ces beaux regards vers les hautes futers.
Voici le Bal des Oiseaux Fantômes.
Dans ces ruines, il y avait une jeune fille, qui rêvait de s'envoler.
On dit, ici encore,
aujourd'hui, qu'elle réalisa son rêve...