Vous êtes assis autour des ruines du premier Puy du Fou, nom étrange qui veut dire sommet des hêtres, bâtit au XIIe (12) siècle, détruit au XVe (15), de choix très ancien devenu des raisons mortes, longtemps enfouis, échappé aux regards et aux mémoires, il n'est plus qu'aujourd'hui monument muraille. Ce vieux château médiéval à été porté disparu depuis cinq cents ans, pendant dix ans, le club archéologique du Puy du Fou à arracher les ronces, chassé les vipères, gratter la terre pour dégager une ancienne enceinte fortifier et retrouver les ruines mutiler de l'ancienne demeure de Renaud du Puy du Fou. De cette déchirure du temps, s'évade de grands souvenir évanouis, à hauteur des Ogives briser, à fleur de vieilles fables, l'élégance de la fauconnière, le colombier fantôme, les courses de furets et les passages de sanglier. Sous vos pieds, résonne les coups des puits sellé sous les charniers d'eaux mortes, les souterrains murés sur des cryptes au bois dormant. C'est ici même entre les tours de garde que jadis les aigles prenaient leur assonance, c'est ici même dans cette cour, entre le pont-levis et les doubles faussés que les jeunes chevaliers et les jeunes paysans s'exerçaient au dressage des rapaces, des milles et des faucons avant de partir à la chasse. Patiemment, ils avaient des oiseaux de proies pour traquer et rapporter le gibier, pour fondre sur un héron et se précipiter sur un lièvre, c'était une discipline, mieux, c'était un art, c'est-à-dire une nécessiter et d'une passion, laisser dans ces beaux regards vers les hautes futers. Voici le Bal des Oiseaux Fantômes.
Dans ces ruines, il y avait une jeune fille, qui rêvait de s'envoler. On dit, ici encore, aujourd'hui, qu'elle réalisa son rêve...
Temps fort, laissé à l'envergure des aigles, faucons et vautours. Surgissant du haut des cieux, l'aigle impérial, maître de l'espace, fond sur la foule, tel une pierre. Le ballet incessant des grands rapaces est réglé au doigt et à l'œil par les fauconniers, passés maîtres dans l'art de doser savamment rires et émotions. On est à deux doigts de les toucher et tout l'art des fauconniers est de maîtriser leur vol puissant sans rien enlever à l'émotion. Aussi doués pour faire tournoyer les grands rapaces que les petits, les fauconniers du Grand Parc ont donné à leur art une envergure internationale. Les raisons de ce succès ? Le site du spectacle est établi sur les ruines de l'ancien château du Puy du Fou. Sur les vestiges envoûtants du vieux château médiéval, laissez-vous entraîner par l'inoubliable ballet aérien des oiseaux en liberté. Les rapaces ont retrouvé les courants ascendants, pour l'une des plus belles manifestations de fauconnerie d'Europe. Mais aussi la qualité de l'équipe et un sens du spectacle qui prend chaque année de la hauteur avec des lâchers d'oiseaux en altitude à partir de ballons. Temps fort. Au cœur du public, le maître de volerie lance ses oiseaux de proie, comme autrefois. Evolutions tout en beauté, puissance et envergure. Faucons, aigles, vautours s'élancent, prennent le sens du vent avant de fondre au-dessus des spectateurs dans un ballet saisissant. Dans ce spectacle unique, les aigles, vautours, faucons du Puy du Fou sillonnent les airs, attrapent les courants, rasent le public et plongent sur les bras des fauconniers. Ces maîtres "danseurs" règlent ce ballet céleste sans égal. Aujourd'hui l'Académie de Fauconnerie du Puy du Fou est reconnue comme l'un des fleurons mondiaux des centres de reproduction et d'élevage de rapaces. Elle contribue ainsi activement à la préservation d'espèces menacées ou en voie de disparition.